•  POIDS-CHICHE


    Plus de pensées
    Des mots alignés
    Inintelligibles
    Intangibles
    Les écoles sont fermées
    Pois-chiches de la crédulité
    Voire impossibles
    Quand certaines cibles
    Servent le pouvoir
    Comme des poux avoir
    L’intelligence au lavoir
    C’est ici que ça cancane
    Les vieux aigris à la canne
    C’est ici que l’on damne
    Son pion aux jeux de dames
    Plusieurs jeux ainsi les dames ci-dessus
    Travaillent l’amour déçu
    De dieux crénom
    En pauvres cons
    Un con
    Ça se pénètre
    De Madelons
    Qui font la quête
    Des églises brulées
    Ou sciences ignorées
    Le demi-poids-chiche
    Dont les cerveaux s’entichent
    Les révolutions ne seront plus
    Rebelles montrant leur cul
    À des seringues psychotiques
    Quelques polies tiques
    Parasites
    Web part à sites
    Avalanches d’informations plurielles
    On ne danse plus avec elles
    Chacun décervelé
    Yaourt et vaches à vêler

     

    Marc

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  • POSTE MORT T'AIME 

     

    Je suis

    Froid

    Déjà

    Et L’oubli

    Qui dit Éternité

    Qui y croit

    Ou le doit

    À part mon doigt

    Bien tendu

    Et vos mines trous du cul

    Il est tard maintenant

    Des espoirs

    Des mains tenant

    La poire

    Un silence

    Un arrêt

    Ce qui lance

    Après

     

    Marc

    04.08.2013

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    Marc...

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    Marc

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    Marc

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  • NOS CRIS

    J'ai plus souvent envie de pleurer

    Que de gueuler

    Mais je gueule

    Et dégueule

    Ces mots

    Qui ne sont pas émaux

    Pas seulement les miens

    Beaucoup des tiens

    Parce-qu'on pleure en silences

    Et d'un cri on espère délivrances

     

    Marc

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  •  CURRICULUM VITAE

    Tu ne crois pas que je suis… parfois !

    J’éventaille des vents,

    Des couleurs qui ne me vont pas ;

    Un peu pour protéger…

    Un dernier rêve sans escale ; c’était un port,

    Accroché,

    Idéalisé,

    Sur un mur à bâbord,

    Un tableau éclairé.

    Balloté de visions étranges,

    Et ce mythe aux ailes d’archange :

    Au bon souvenir de l’Éden

    Avant que ne s’enlacent mes chaînes.

    Se noyer d’une toile et tisser la mer,

    Reflétant les yeux à des écumes précieuses,

    Fils du Soleil je recolle mes ailes.

    Orphelin d’une terre, exilé

    Aux antipodes d’une boussole qui ne peut plus retrouver,

    En transes violentes s’affole.

    Et le navire, abandonné,

    Toutes voiles outrances ;

    Mais aussi ?

     

     

    Marc

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  •  VOUS QUI JUGEZ SANS SAVOIR

    Veuillez pardonner notre manque à l'étiquette...

    Vous nous devinez en dehors de nous, et, l'information

    Ruine vos maquettes trop bêtes

    Nous ? Sommes tout aussi cons...

    Et alors ?

    Dans nos âmes ?

    Une carte de l'île au trésor...

    Hommes ou femmes,

    Ce n'est pas loin, savez vous ?

    Je ne sais rien, me croiriez vous ?

    Chacun sans l'autre,

    Sans toi,

    Sans moi.

    Cent mois épuisent encore les autres

    Qui, avec leurs gueules d'apôtres

    Voudraient s'auto-bénir.

    Ce n'est pas loin, savez-vous.

    Je ne sais rien, me croiriez-vous.

     

     

    Marc

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  •  BIENTOT NOEL

    L'espoir n'est jamais vain. Le désespoir ne vainc que par rapport à la valeur qu'on lui donne. Et ce système de valeurs, autant de l'espoir comme du désespoir est comme une marée. Les horoscopes ne nous auront pas.

     

    Par contre, la plus infime attention que l'on nous prodigue nous rappelle qu'une journée est une pochette-surprise comme, celle que l'on offre à l'innocence : et là ? les gamins peuvent encore sourire et nous donnent sourire devant ce futur sapin.

     

    Marc

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  •  VIRTUALITES CHIMERIQUES

     

    La poésie de ce siècle est un film porno, exhibition des sens par la bouche et les pores ; une éjaculation sans tabous...

    Ce qu'on appelle l'amour : des gros seins, une bite, du sperme, de la mouille.

    Des limites hors cadre conceptualisées comme arme-publicitaire-consommation-tout-âge.

    Bouffer du plaisir sans fin.

    Moins de garde-fous, et bien ?

    Fauteuil-clavier-écran-intégré entre une pétition et un échange social en réseau anodin.

    Façade qui tombe, la nuit venue ?

     

     

    Marc

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    Marc

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    Marc

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  •  PIRATES

    Je voyageais avec des pirates, le vent en poupe. Notre navire sillonnait les mers du vague à l’âme, voltigeait son drapeau noir pour des îles aux chemins de traverses.

     

    Il y avait Saumon, le timonier, rouge d’embruns aux barres de différents destins. Buriné par le sel boucle d'oreille resplendissante sous le soleil,

    journal de bord délavé par les distances.

    Aussi Pince-Nez, crochu comme la tempête, survolant les flots de son regard à tribord et à bâbord de Dieu, toujours droit dans les yeux.

    D’autres encore que je ne citerai pas, compagnons de voyage, qu’ils soient d’ici ou de l’imaginaire, revenants de l’horizon, des histoires plein la caboche, le roulis des mots qu’on écume.

    Nous avions croisé au chant des sirènes, chassé en pays d’Atlantide,

    chevauché l’étalon... d’Amazone et joué notre vie sur le dos des baleines.

     

     

    Marc

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    Marc

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  •  J'DEPRIME PAS FORCEMENT MON BON SORT 

     

    J'ai tout pour être heureux, ils me disent

     

    et ils ont raison! Mais ?

     

    Piétiner les pensées de ?

     

     

    ces poètes du troisième retour, ceux qui vivent à l'ombre des

     

    tours ne connaissent pas ça. Ce matin, j'en ai vu un, un simple

     

    petit ouvrier, bah oui, monsieur français, il était Français mais un

     

    peu basané. Moi, ça m'a pas dérangé, d'ailleurs, j'avais honte de

     

    lui donner que mes deux derniers euros comme pourboire.

     

    R'heusement ma femme que t'appelles Bobonne, en avait trois

     

    de plus ? ON A DU CŒUR ? Je ne vais pas me la jouer gosse

     

    des quartiers, même si j'connais un peu Duchère, non, j'ai eu de

     

    la chance, j'ai eu une famille de bon-francé-moyen. Ouais, y'avait

     

    un peu de moyens chez moi et même si j'ai eu froid, ben tu vois

     

    mec, c'est le mec que t'as pas regardé qui t'a réparé ton

     

    chauffage, ouais, lui, le sauvage, ouaich, je lui ai serré la main

     

    comme un frère, il a compris, j'ai voulu faire ma frime à lui sortir

     

    un mot en arabe, il m'a fait comprendre, délicatement, lui, le pas

     

    de souche ? Celui qui t'fais l'plombier-moins-payé-qu'un-polak.

     

    Et toi ? Tu attaques ? Et toi t'es le saucisson obligatoire dans les

     

    cantines ? Tu la vois la peste ? Elle vient pas de lui, la peste…

     

    ON NE ME FERA PAS TAIRE !

     

     

     

    Marc

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  •  AU CENTRE DE TOUJOURS
    La petite éponge attendait les couleurs.

    Un rayon de soleil qui passait par là,

    Réchauffa la petite éponge qui ne voyait que du bleu.

    Drôle de petite éponge sous le ciel de la mer qui,

    Des cieux

    Astucieux

    Découvrit le soleil.

     

     

    Marc

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  •  

    Je suis loin dans ma tête

     

    et

     

    la distance,

     

    même à vol d’oiseau est considérable.

     

    Je suis

     

    loin,

     

    dans un autre temps,

     

    dans une autre ville,

     

    avec des souvenirs en haillons.

     

    Des choses

     

    qui

     

    parfois,

     

    trop souvent

     

    d’ailleurs,

     

    ont cet arôme de nostalgie.

     

    Je suis

     

    loin et je rajouterai au pluriel mes nostalgies :

     

    surtout quelque fille 

     

    croisée au hasard,

     

    quelque ville,

     

    quelque village

     

     

    j’ai

     

    habité.

     

    Tous ces endroits où je ne reviendrais plus ?

     

    Ces points de carte-photo-souvenirs,

     

     je me dis que c’était bien,

     

    que c’était bon,

     

    alors que

     

    je galérais.

     

     

    Marc

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  • DERNIER CHIC DU PARI EN SPIRALES

     

     

    On crie au... et ça vient de partout

    On vient de nulle-part et pour des après tout

    Comme miroirs biseautent leurs atouts

                                          Venant de rien sur tout

     

    Ces siècles seront informels

    Archi détruite leur Babel

    Couper les mots à l'essentiel

    Et que dire de ce si bel

     

    Eté

    Être ou avoir été

    Le temps d'un été

    Comme pour entêter

     

    Prendre le voyage en cours de route et

    S'en faire réalité sans guide détaillé

    Le détaillant se taille ailleurs

    New-York, Paris, à l'adresse du grand tailleur

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  • 1993Poète a coupé les fils d’une vie de marionnette. Au début, pantin désarticulé, sans repère, ni Le Soleil, ni les étoiles, il sort une boussole de sa poche, elle s’affole ; perd le nord. Il jette sa montre par-dessus son épaule, là où il va, nul n’en sait rien, il n’aura pas de gyrophares en balises.

     

    Enfin libre, il se relève et tente le premier pas. C’est l’intention qui compte à partir du premier évadé. Il y en aura d’autres, outrepassant les frontières ; disciples de l’horizon, apatrides de la charentaise, citoyens du plein espace. Ils partiront dans toutes les directions, l’âme en bandoulière, leurs rêves comme unique prière.

     

    Aucun d’eux ne se connait ; ne connait l’autre. Tout ce qu’ils savent ? Ceux qui le savent ont déjà oublié, si ce n’est le souvenir de l’incontournable rencontre.

     

    Ils attendent jusqu’à en veiller les nuits, allongés sous des ponts, désaltérés aux perles des ruisseaux, chevauchant l’écume des mers.

     

    Ils demandent leur route aux oiseaux et racontent leur histoire à des chênes centenaires. Un peu plus loin, ils cailloutent des chemins parallèles qu’ils contresignent aux croisées : je suis passé par là, est-ce encore loin ?

     

    Ils sont les détenteurs d’une création non-oblitérée. La clef de leur mystère. Sans arrondir les angles, ils flottent dans des bulles de savon, c’est tout ce que vous croyez. Les vents les portent de portes en porte et, ils cognent aux fenêtres pour réveiller ceux qui dorment.

     

    Poète essaye un pas en arrière pour trois qui dansent de l’avant, équilibre une phrase à traverser et, sans renverser, trace dans le vers. Ligne courbe tournée en droite, spirale brisée en continu.

     

    Obscène ! Ce corps en croix qui juge. Pardonnez nos souffrances. On le raconte aussi aux enfants. Ils ne comprennent pas et c’est tant mieux ! Ils auront encore le temps de tout dés-apprivoiser. Tel épris qui croyait prendre. Poète poursuit sa route, le prix est tel.

     

    Le priait-elle ?

     

     

    Offensez nos pardons

     

     

    Marc

    1993

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  MIRAGES 2

    Mirage,

     

     

     

     

    Hier, je vous parlais de l’herbe à chat qui la bat cher. L’art à chat, petit à petit de là-bas, qu’il se retrouve ailleurs et surtout dans vos bras.

     

    Tournez autour de l’aquarium et vous verrez un petit bonhomme, oh, pas plus haut que vos pommes. Il tourne autour du pot, c’est un centrifuge.

     

    Pour vous, il aurait inventé la force transifuge. Formule magique ignifugée par Icare de façon à ne plus aller chez le dentiste pour de simples caries.

     

    On aurait donc plus besoin d’autobronzant et on coucherait avec le soleil.

     

    Chassons pour Râ…

     

    Le fou pensant dites vous ? Le pensant fou ou le fou s’en pend, mais, toujours, Pan s’en fout. Une histoire de paon qui dépend des pans de murs.

     

    Et pourtant…

     

    Éden perdu que l'on cultive d'une intelligence bâtarde. L’unique intelligence tarde à battre la campagne. Celle que nous avons est inutile.

     

    D’est en ouest et autres variations, chercher ce qui est aussi gros que le Bigbang.

     

    Confession :

     

    Sautez-moi dessus et n’en parlons plus. Je suis la vitesse immobile et je n’ai pas de mobile homme.

     

    Marc

    Eté 95

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  MIRAGES

     

    Mirage,

    Chat mot, tire la langue aux pas de velours. Moche, âme hochet de la vie. Je ne parle pas de toi, toujours trop de moi.

     

    Chat toi ? Brille sur les toits, goûte hier dans l’aquarium renversé,

    poisson raie spirée.

    Et tout fait ?

    Et tout fée la turbine…

    Petit poussé ?

    Admis ration pour poisson chat.

    Chassons pour Râ…

    Ration pour chat…

    Interlude :

    Lu d’interférences, que soient nos différences et soit il ainsi.

    Coaguler pour respirer. Est ce aussi difficile que de passer par le chas d’une aiguille ?

     

    Quelle part a dit que je n’en prie mon parti ? Faut il tourner les cartes en château pour que tourtereaux nous comptions l’âge de nos colombes ?

     

    Lu de près cela me trahirait. Peur de vous dire ce que vous venez de

    comprendre.

    Je me jette à l’eau.

    Mieux vaut poule que chat mouillé.

    Solitude :

    A l’or de l’aura que je n’aurais, six lances dépeçant mon coeur que j'as piques en serpent.

     

    J’élude :

    Je ne veux pas mourir, vers…

     

    Marc

     Ete 95

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

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  •   DE QUOI JE PARLE

     

     

    Ils savent qu’ils sont piégés, mais ils continuent, ils ne peuvent

     

    faire autrement. Ça leur fait du bien de faire tomber les autres, ils

     

    n’ont plus de cœur, plus d’espoir, plus de libre arbitre, alors ?

     

    Alors, ils ont la haine tenace contre tous ceux qu’ils n’arrivent pas

     

    à faire chuter.

     

    Quand ils y arrivent, c’est pour mieux recommencer avec un

     

    autre

     

    Ils ont mal tout au fond

     

    La bêtise est insatiable…

     

     

     

    Marc

     http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

    A Shaomi pour notre virtuelle amitié

     

     

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  • ENFERME VOLONTAIREJe suis une solitude accompagnée

     

    Nuits et journées dans l’appart' enfermé

     

    De mon plein gré

     

    Vous comprenez ?

     

     

    Quand je sors et même pas la peine

     

     

    Je l’entends ce cri sourd

     

    Plus beaucoup à parler d’amour

     

    Les gens et leur cour

     

    Maquillages et façades des atours

     

     

    Quand je sors la vie en peine…

     

     

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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  •  

    Les multimédias sont invariablement de tristes comédies. Ils fonctionnent comme une espèce de thérapie de groupe pittoresque, un accouplement morose d'acteurs et de spectateurs, une semi-masturbation mutuelle. Les acteurs semblent avoir besoin de leur public et les spectateurs trouveraient ces mêmes vagues titillements dans une exhibition de monstres ou une fête foraine et de plus raffinés et complets divertissements dans un bordel mexicain.

     

    Jim Morrison (Seigneurs et Nouvelles Créatures)

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  •  

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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    Marc

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  • JEUNE DES QUARTIERSJ'te r'mercie

    Jeune de la rue

    Toi qu'ils appellent bougnoul

    Et moi qu'on dit maboule

    A part dans l'Rap

    Y'a pas beaucoup d'poèmes

    Qui parlent de toi

    Alors j'te balance ce thème

    Pour te r'mercier encore une fois

    D'avoir dit que ça s'faisait pas

    De m'insulter comme ça

    A cette enfant gâtée

    Comme jamais tu n'l'as été

     

    Merci à toi

    L'jeune des quartiers

    J'aurais jamais osé

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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  •  COLD WAVE

    Y'a la nuit qui m'étouffe

    Sisters of Mercy

    Casque FM

    Beaucoup de musiques

    Toutes

    Doutent

    Y'a la nuit plus brûlante que des soleils

    Y'a l'étoile qui aveugle les lunes

    Y'a la lumière tamisée des lampes

    Il faudrait tout éteindre

    Plonger dans l'obscurité

    Faire silence

    Avorter nos oreilles

    Nos yeux

    Laver la décence

    Attenter à la normalité

    Baiser les morales

    Dégueuler les mots sensés

    En inventer d'autres

    Se passer de codes et de vie privée

    Tout de suite

    La caméra se filme elle même

    Elle s'observe

    Et le micro la met en verve

     

    Ma langue restera inutile

    Tant que je n'aurai pas terminé de lécher les culs

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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  •  GAINZ'B

     

    Mon âme est au clou

    Au pays des kangourous

    Des Califes aussi

    Secs en alcoolémie

    Un petit reggae

    Que n’aurait pas dénigré

    Bob monsieur Marley

    Te souviens-tu des Négriers

    Ce fût un nom de métier

    Il y eût un temps où l’on te cassait le cou

    Il y a un temps pour tout

    Pour qu’on te casse le coup

    Avec ces filles d’un peu partout

    Une photo d’art

    Souvenirs du hasard ?

    Électrochoc

    Parano doc

    Et puis ?

    Singes savants

    Voterons-nous Tarzan

    Plus beau que moi

    Y'a pas de mal à ceux-là

    Ceux-là qui n'ont plus de voix

    Ceux-là que l'on enferme

    Ta gueule

    Sur la terre ferme

    La porte à ce qu'ils gueulent

    Allumer quelque menthol

    Ainsi on se glisse

    Levis de Carole.

    Une absinthe de contrebande

    Et on en redemande !

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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  •  FELIX

    Enfant,

    J’avais un mouton tout blanc.

    Je le promenais dans les champs,

    Exubérant…

    Les vents nous emportaient,

    Je crois que l’on chantait.

    On avait des fleurs sous les pieds,

    Sauvages en rosée.

    Je crois que l’on rêvait,

    Personne ne savait ;

    Comme nous étions libres,

    Comme nous étions ivres.

    Il ressemblait aux nuages,

    Juste de passage,

    Parce-que je n’ai plus l’âge…

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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