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Ils s’appellent. Ils se sentent. Cela fait des années qu’ils se cherchent.
De doute, on s’en doute, toujours ailleurs, comme si ce n’était pas un hasard.
Des choses s’enchaînent et se déchaînent des paradis de leurs sens,
Extrêmes, sans interdit de sens, comblent le vide.
Ils se hurlent des nuits aux bûchers de leur âme, comme une épingle ferait éclater l’esprit.
Cette douleur qui se répercute au fil des nerfs, écartelez nous des cieux,
Ô ! Notre Terre.
La soif canicule leurs déserts relatifs, atomise des corps exclusifs,
déchirures.
Avortés d’un jardin en voluptances, ils sont morts les enfants solitaires.
Marc
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Et vous chantez la folie sans savoir qui elle est ! Vous lui rendez
hommage de votre langue débile. Patientez donc et qu’à cela ne tienne, jouez au magicien tant que vous le pouvez, enchantez vos luxueux délires, vos phrases maquillées; dites tout savoir d'elle.
Vous me faites penser à ces chanteurs de charme qui n’ont jamais goûté la larme pleine.
Marc
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Ceux qui pissent à l’arrêt,
En chiens de fusil,
Furent-ils des traits,
Juste un gribouillis.
Mettre les Maîtres en tableau,
Ceux qui pissent à l’arrêt,
Jetées leurs braies au caniveau,
En criant le mot exprès.
Et les laissant ici,
Tranquillement repartis,
C’est moi qui conduisis.
Marc
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Dans la chambre blanche au crucifix intégré, tout juste s'il ne s'éclaire d'un rayon de soleil. A qui se vouer dans la jungle médicalisée ? Vendre son corps, son âme à La Science; se retourner dans son lit. Attendre l'heure de dormir...
Si ça pouvait sauver, ne serait-ce qu'un quart d'heure.
Retour à la chambre, s'échauffer les jambes dans les couloirs ternes, aller faire un tour dans le parc : Sainte Thérèse veille en statue sur l'univers des familles en visites et les boulistes convalescents.
J'ai des souvenirs dans ce parc : les offrandes païennes à la sainte statue, petits cadeaux souvent composés de feuilles de houx. Cet été, où j'ai rencontré Soul. Un bel été dans les chambres blanches...
L'hôpital formait une ville autour de la ville. Les gens de l'autre ville affirmaient que les soirs de grand vent on pouvait entendre hurler les fous.
Ca leur faisait peur, la nouvelle peste. Les prozac-maniaques doivent tomber en masse, c'est la loi du marché...
Marc
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Tous les chemins
Sans papier, pour même
Écrire une lettre en langue étrangère.
Les voyageurs et,
La trace de terre
Depuis que je suis nomade.
Apprendre à délier les langues, on doit
Bien se connaître de quelque part,
Demander des nouvelles du pays, un soir
Qui lui ressemble…
Ce doit être ce bouquet de fleurs
Ou la lumière, c’est drôle
J’ai habité ici…
Marc
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Cérébral-nomade chimiquement augmenté
Physique-légume contre cerveau sur-boosté
Les yeux noirs, aussi
Un regard à faire peur
Un regard de fou
L'expérience
Assumer
L'imposé
Accepter
Les gens parlent
Ne savent pas
Se rassurent
Ne pas être ceux-là
Ne veulent pas être comme eux
Non
Plus
Interpréter
Ce plus
Dans tout les sens
Négation
Et
Addition
Soustraction
Et
Affirmation
Permutation perpétuelle
Echange
Et
Changent
De mots
Marc
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La nuit, tu dois pleurer,
Mères.
Larmes profondes des mers,
Tu dois parfois rêver ?
Tu penses et, c’est déjà trop.
Le trop plein de chagrins jamais épuisé ;
Ce n’est pas que de l’eau,
Je sais.
Nous ne sommes qu’une larme,
Nous, tes enfants.
Et pourtant,
Tu prendrais les armes.
Tu sais,
Je t’aime,
Pour ce que tu es.
Tu comprends,
Je t’aime,
Pour ce que tu m’apprends
Marc
Dédicace à Yolande, Karim, ma mère et toutes les autres.
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Simplement un furieux mélomane ;
Plus tôt,
Aux
Convergences du corps et de l'âme.
Plutôt
Devenir aveugle, et dieux et Dieu
Si je tourne encore mes chansonnettes pour dames
Aboieront-ils Pluto ?
Frangins ! franchissez les lieux,
Il faudra se battre avec nos lettres-testament.
Frangine ! Affranchissez tes voeux….
Et même si parfois je démens,
A
Savoir trop innocent.
Ah !
Quand le son
D'un balafon….
Cousins ! Écoutez….
Cousines ! Ce que vous entendez….
Ce n’est plus avec un filet à papillons
Que l’on attrape les poètes trop cons.
Ainsi les esclaves du coton,
Chantent l’âme bien planquée au fond.
On décolle les affiches de cons
D’une main sûre, armée.
On écolise les affiches de concert.
Où es-tu monsieur Ferré ?
Je n’ai pas oublié à quoi ça sert,
Les mots qu’on crache par terre.
Marc
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Ben, si ! Ils peuvent l'ouvrir la coquille de noix qui se prend pour un bateau. Ils peuvent voir dedans, même après la dernière heure et un peu avant la première seconde...
Pareils au directeur qui pour sa maîtresse a coupé les dernières fleurs de son mariage. C'était un peu après. Un à peu prêt...
En mémoires, quelques bars des grands boulevards, une similitude, un copié/collé.
Il voulait le bonheur, il le cherche ailleurs.
Il en a les moyens. La finance n'y est pas pour rien. On peut retarder le scandale, il préfère penser ainsi.
On retarde.
L'industrie n'a pas de hasard.
Pendant ce temps on conférencie, sur ça et si, avec des sommes exorbitées aux yeux d'argent.
Ca tente.
Croire aux correspondances des chiffres.
Marc
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C'est étrange
A l'heure
Désespère
Quand une mauvaise interprétation
D'un Ave Maria
Numérique
A l'heure seul
Une seule heure
Me raccrocher
Une seule vie
Juste avant
De pleurer
Mon chat-compagnon
Est venu
Me consoler
Marc
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Sans connaître
Un être qui s'écrit
Jamais on ne sait
Dans son silence le cri
Une manière d'être
Une façon d'accepter
Échanger
En arriver à la moelle
Substance reconnue
De qui se mît à nu
De qui appelle
Marc
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Au fond, je me trompais.
Je ne me battais pas avec ma tête mais, avec mon coeur.
Un coeur d'homme que j'aimerais digne de ton nom.
Plus qu'un fils mais, avec le courage d'un homme.
Plus grand qu'un enfant mais, pas trop vieux quand même.
Marc
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Et,
L'infâme solitude.
Et puis,
Les bruits de la rue
Qui te narguent.
Des conversations,
Entrecoupées,
Des rumeurs….
Rien de tout cela
N'a rapport avec toi ;
Pourtant ?
Des bruits,
Des conversations
Avortées à tes oreilles,
Des nuits à te dire
Qu'il ne s'agit que de toi….
Marc
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Pourquoi tu claques les portes ?
Où as-tu mal ?
Qu'est-ce que tu supportes ?
Exilée dans ta bulle gris-béton, un mur.
Une grue psy pour donner un sens à ce qui n'en a pas.
Ta vie est une greffe : un cerveau transgénique...
Un drôle de passage par le Ministère De Tout Et De L'Encore Pire.
Je comprends ta violence.
A quoi sert de prier ?
Il n'y a pas de réponse.
Espoir de guérison.
Ils en appellent à l'espoir pour vendre leur soupe indigeste.
J’ai regardé tes bras et les traces de T.S.
Marc
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C’est au Val-de-Grâce,
Quelle bonne grass,
Une virtualité
Au sein de l’armée.
Tous ceux qui ne savent pas marcher
Seront enrôlés dans les milices de quartier ;
Au pas
De la porte.
O' Pa,
Qui misait sur les virus O.P.A.,
Se redonnait des airs,
À longueur d’européens opéras.
Soldats sans le savoir
De la troisième guerre mentale,
Bombe à retardement et, va le croire
Il te faudra voir :
Des cerveaux virtuels
Chaque fois ré-implantés,
Des télépathies nouvelles…
Marc
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Libère le clone,
Le mal aux dents,
Ces dents jaunes,
Des dents de hareng.
Métaphysique cantique,
Des moines douloureux versent la myrrhe sur le clone,
Ce que la bête est à l’aumône,
Petit être sans âme inventa un cantique :
Après le dieu des hommes viendra le règne de l’homme,
Et puis,
Le règne de qui ?
Marc
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Sinueuse et légère
Goutte transparente
Insolite et si sphère
Aux sources apparentes
Et je coule humide
Absorbée par mes mousses
En failles intrépides
Mystérieuse secousse
Univers pulsionnel
En une perle cristal
Je suis émotionnelle
Je remets ma…
Marc
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Entends-tu ta voix quandTu te parles à toi même
Quand ce silence méchant
Ne sait plus lui-même
Et pourquoi donc
Est doux ?
quoi donc ?
Des questionsDes échantillons
Musiques électroniques
Vibrations
De temps en temps classiques
Interrogations ?
Marc
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Quand on entendra le dernier accord,
Seconde ultime de l’arrière saison,
Ce sera une fulgurante fontaine
D’où jailliront des corps comme des arc-en-cieux.
Quand ils auront effleuré toutes les douceurs,
Fleuris d’indéfinissables douleurs ;
Effeuillée leur vie, peut-être,
Aux quatre coins de la planète.
Terrains minés à la morale des dieux,
Vague des idoles, des marchands de rêve.
Le Petit Charmant de Vers,
Grouillant de vermines atomiques,
Marcheur de serpent et sauteur à la corde.
Homme à la vie binaire,
Humains aux yeux ternaires,
Transposent leurs désirs télévisés,
Pour essayer.
Obscur univers d’où un soleil implose,
La modulation de fréquence ne répond plus,
Les murs saignent leurs blafardes ecchymoses et,
S’écroulent, anges déchus.
Qui sont ces dieux qui nous rongent les sens ?
Chaque nerf marqué au fer de l’intelligence,
Rouge ! Écarlate !
Parfois fluide ou bien de glace.
Résonnez humaines percussions,
Peaux sèches et tendues d’infinies variations.
Sonnez ! Célestes Trompettes,
Mais,
Pitié,
Penchez vos pavillons aux salives abjectes
Et de ce monde imaginez…
Quand on entendra le dernier accord,
Instant sublime de la levée des corps,
J’aimerais vous dire :
Encore…
Marc
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Cette génération veut rester
Sereine et bien sûr en dehors de ça
Le culte de l’habit qui fait le moine
Sans sourciller
Accueille les nouveaux philosophes et dresse aux jeux de guerre
Une armée de mouches à merde
Le siècle de la jeune science est passé
Dans des hôpitaux pavés de bonnes intentions
C’était le temps moderne où l’on inventait
Des lèpres prophylactiques
Où des peuples entiers façonnaient des idoles chimiques
Et
Commençaient à dresser les nouveaux bûchers
Des églises de clones et des hordes hybrides
Dans des palais publicitaires.
Marc
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Il y a des statues dans les musées parkings
Les arts sont banques de données
Parqués entre deux pornos strings
Et quelque statut à créer
D'écran à écran
Le papier n'est plus que conception immaculée
Qui, laissant
Les stylos rouiller
Marc
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La clef de voûte et les murs effondrés laissent l’édifice à ciel ouvert. Des portes sans serrures, qui s’ouvrent et se referment, claquent à la taille des pierres et grincent des dents sur leurs gonds.
De l’ancien salon où l’on veillait, la cheminée, des chaises fracassées et porcelaine brisée. Quelques goulots de bouteilles, souvenirs et défuntes fêtes, un vieux couteau rouillé qui a oublié les chaudes saveurs du pain tout juste sorti du four.
Au loin, le vent fait chanter la cloche du village abandonné, lui aussi. Le sacristain ne tire plus la corde au cou de ses brebis. On vient là, pique-niquer en famille du dimanche et l’on raconte aux enfants qu’il y a un trésor dans l’une ou l’autre de ces maisons.
Alors, ils cherchent et reviennent pour goûter, les mains pleines de vieilles bibles rongées de poussière, une pièce de cuivre ou un calendrier.
Les vieux se souviennent. Il y a un fantôme. Ils l’ont vu, surpris par La Nuit, tirant un âne autour de l’église, sans jamais y rentrer.
Les gens sont partis.
Marc
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C'était un appel au secours
Tu n'as pas répondu
C'est vrai que par les temps qui courent
On ne pense qu'à son cul
C'était pour te dire
Des choses toutes simples
Comme manque d'avenir
Pour les gens simples
Tu es à l'aise
Entre deux chaises
Au cabinet tu prends tes aises
C'était pour t'écrire
Qu'un jour on va mourir
Qu'on ne pourra plus rien dire
Marc
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SILENCIEUSEMENT
Que tout se mette
En branle
Bas
De courbettes
Vends le
Et tais toi
Lui
L’esclave
Pour un Louis
Avale la lave
Fusion
Des atomes
Confusion
Des hommes
Marc
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On reste dans le silence intérieur
Malgré la musique extérieure
On sait
Oui, long sait...
Vaut mieux en rigoler
On ne peut plus
Force déconvenue
De ces gens convenus
On joue de visage
Regards des faux présages
De la rumeur quantique
On invente un laïc cantique
Puis on pleure
Puis on oublie
Marc
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Les lumières de nos nuits fleurissent les jours éteints
Agrippent à la Lune des voies lactées sans fin
D'étoiles les danses au fond d'un ciel d'étain
Veillent les somnambules et les crèves la faim
Des villes et des villages sous la voûte de pourpre
Alors que les navires toutes voiles en poupe
Mugissent sous des phares aux lueurs empourpres
Marc
21 octobre 1997
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METIER
Son vrai boulot ? Il n’en parlait pas. Il travaillait dans l’ombre, sans même savoir le pourquoi du comment. Il obéissait aux ordres et c’est tout. Dans ce métier, mieux valait ne pas se prendre la tête, à moins de la perdre. Je parle bien de la tête : Bobo à la tête, hôpital ! Avec un grand point d’exclamation pour que passent les hélicos.
Attention Hôpital !
Retards qui analysent des numéros. De la flicaille que ces assommoirs sociaux ! La télévision et les cris de la rue, six rues de retards, faut aller au boulot. Putain il pleut cette nuit. Comme les horoscopes, on déciderait pour lui. Il était le dernier dupe du lot mais… piégé dans un métier à tisser jour après jour.
Long moment sous le réveilleur, ça lui fait du bien avant de passer la porte du Centre de Recherche Neuro-Musicale.
Méthode numéro 11, exercices cloneurs de patience ; La notion de temps-ci-jointe. Immatérielle-sculpture, musique.
Marc
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Je veux oublier vos mauvaises consciences ainsi que la mienne, celles dont on se rend compte plus tard. Le mal est fait et, mon mal n’est pas sans effets et gesticulations stériles.
Petit matin, énervé, weekend, la fin d’un cycle ? Pourquoi ? Pour le meilleur et pour les pires quand je pense à vous.
Complexe de Peter Pan ; syndrome raccourci en essayant d’expliquer ce que tu ne comprends pas. Rien de plus horrible que de perdre cette fantaisie de l’enfance que vous avez passée aux oubliettes : vous m’en accusiez s’ils n’ont pas la mémoire courte !
Endurés les sarcasmes, les parodies de sauvetages pour lesquels vous étiez payés.
Paranoïaque ascendant lucide.
Ça fait tache sur votre contrat.
Fou, j’écris comme ça vient tout en téléportant bien loin le style, la syntaxe et autres procédés compliqués.
Ici, personne ne peut nous accompagner, je suis seul et eux aussi.
Tu fais semblant d’occuper le temps et ils sont plein de pépins attribués à la pluie : des gouttes dans les yeux ?
Non ! Je dors ?
Je dors d’un sommeil de larmes.
Je dore d’un Soleil disparu.
Ils nous ont volé la Lune, pourquoi n’éteindriez-vous pas le Soleil ?
Marc
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– Rivière qui roule amasse mousse.
– J’aimerais chanter pour ne rien dire.
– La cigale ayant chanté tout l’été.
– Je vous reconnais.
L’hiver est proche et fine mouche de fourmi entasse les brioches dans son aimable appentis. La cigale, par l’odeur alléchée lui tint à peu près ce langage :
– J’aimerais chanter pour ne rien dire.
Une affable présence des petits fabliaux…
– Dame cigale voudrait chanter pour ne rien dire ?
– Qu’avez vous donc oublié ? C’est pour vous que je chantais…
Marc
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