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Étranger au pays
De tous les étranges
Sur terre, jours et nuits
Cherchait en d’autres l’archange
Des gens singuliers
De réalités plurielles
Des souvenirs empruntés
Ou volées des oiseaux du ciel
Je me souviens de l’angoisse
De ces jours en cauchemars-ma-vie
De cette pute de poisse
Qui me collait à l’infini
Jusque dans les faubourgs
Où les gens dégoisent la connerie maudite
Puisque le bourg
Reprend à la redite
Dernier Endormi ou Marc..
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Au bord du suicide à quoi tu penses ? T’es là,
tout seul ? Tu te souviens de quoi ? La promesse
que je t’avais faite et qui nous liait ? Le texto que
je ne t’ai pas envoyé à temps ? Le tien que j’ai
raté d’une demi-heure ? Quand j’ai lu ton
message de quelques lignes, j’ai eu comme une intuition ou
bien c’était les
mots qui n’étaient pas habituels. Je me suis dit que tu me
faisais du chantage… mais j’ai senti qu’il y avait un truc pas
normal, un truc que je ne connaissais pas de toi. J’ai envie
d’écrire, "j’aurai" dû appeler les pompiers, c’est ce que je me suis
dit quand j’ai reçu le coup de téléphone de ta sœur, mercredi
dernier.
Je me le suis répété et répété durant cette cérémonie sobre et
pleine de dignité, celle du dernier au-revoir, je me le répéterai
toujours, j’aurais dû…
Dernier Endormi ou Marc..
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Il y avait les chaises vides de la maison et,
personne n’avait l’air de s’en rendre compte.
D’ailleurs, personne n’habitait plus ici, à part des ombres. Fêtes
défuntes et, ce dernier train en retour-simple ; la vie à Très
Grande Vitesse, Trop Grande Vitesse. Il y a un homme qui
titube. Malheureusement, dans ce train qu’il n’a pas raté, il a
juste soufflé un pudique baiser au temps qui passe, il savait
qu’il ne reviendrait pas.
Elle lui dit qu’elle a un corps de fer ; c’est peut-être qu’elle a
enfanté, lui ?
Marc..
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J’aime cet endroit plus que tout. Mais ceux de là-bas me font
barrage parce que ? Je ne suis pas né ici, loin de leurs
paysages de granit et ? quelques esbroufes adolescentes qui
faisaient envie et peur, pour toi qui croyais en mes mensonges
de gamin : je ne suis pas qui tu dis ni ce que tu crois.
Tu sais ? Si tu me lis, confortablement assis avec ce que tu
appelles ta dignité, je veux bien me taire à jamais, si toi, de ma
terre d’adoption, me fais un simple sourire, et ? tout
simplement, à l’heure des technologies, me rappeler que je suis
vivant, ne serait-ce que pour toi.
JUSTEMENT :
Et toi ?
C’est quoi ta-vie-bien rangée-comme-tu-veux-bien-présenter ?
Tu ne m’as jamais excusé de vivre, comme cette toute petite
chanson sur mon compte You Tube ou sur mes blogs.
À toi de me chercher ; parce que dans pas longtemps resteront
poussières ;
nos poussières et nos rames de papier déchirées par des mots
inutiles,
si on y pense bien.
Excuse-moi, je ne savais pas que tu ne savais pas lire,
Alors qu’on se connaît depuis ?
Je t’aime parce que ce pays est dur, et que mon cœur est chez
toi…
Je suis dur depuis…
Et je serai comme nos roches,
difficile et fidèle
Marc
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J'ai des âmes à rafistoler, disait la-gamine-percée-aux-naseaux.
Fallait pas faire ci, faut pas faire ça conseillait-elle, tirant sur son joint en éructant des histoires de vibrations.
Ca me laissait un peu moite ses bêtises ; disons qu'on serait vers l'été et qu'elle détricotait mon pelage hivernal à l'aide d'aiguilles pour faiseuse d'anges figés dans la cire.
Marc..
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Ma révérence
A l’expérience
Merci Doc’
Sur ton paddock
Heures
Assumées
Quand elle trichait
Quant à belote
De la pelote
J’en ai chié
Marc...
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Même l’image que nous avons de nous est sans
fond
Je me fous de vos jeux de société
Je n’en suis pas
Je suis en dehors à ce que vous dites
Un peu con
La haine se reporte sur nous même
Et je demande pourquoi
On nous dit des choses
On nous en fait faire
Convictions de ceux qui posent
Et restent à leur affaire
Je lèche mes plaies à défaut de les guérir
Ou bien je les infecte par défaut de mourir
Et toi ?
T’as le cerveau bio ?
Marc...
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Vous avez attenté à ma liberté, si bien que je ne
me reconnais plus.
Votre magie dont vous me seriniez les oreilles, je n'y crois
pas. C'est juste une juteuse affaire de gros bonnets ajusteurs et
de gros sous dont vous êtes la bonne ajustée.
Oui ! les gros dessous, deux sous qui vous feront croire que
vous êtes arrivée, qu'enfin vous êtes quelqu'un. Ne vous y fiez
pas.
Souvent, vous vous retournerez dans votre lit, vous ne voudrez
plus penser à tous ces compromis dont vous avez usés. Vous
vous retournerez sans repos au plus intime de votre esprit et de
votre corps, ainsi ma pseudo-culpabilité que vous m'avez
inoculée en ricanant votre perfidie.
On peut se sentir coupable et être innocent, ce qui n'est pas
votre cas. Vous ne serez jamais tranquille, et, ça n'est pas
menace que de vous dire cela. Je souligne juste votre
mauvaise conscience. La vie nous interpelle tous, on ne peut
faire fi du passé.
Je me souviens.
Marc...
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Je vais m'effacer ;
oui, mes faces ? et ?
vous le connaissez bien ce : et ?
Qui est,
Comme interrogation.
Oui, je ne vous dérangerai plus.
Et je dis bien "oui" et pas "non"
J'aurais tout donné
Alors que la machine à laver
En est à l'essorage :
La douleur des consciences,
Ne m'en veuillez pas,
Je ne vous en veux pas,
Je vous prie.
Parce-que je n'en veux à personne.
Je veux juste m'effacer
Peut-être outre-passer l'été.
Mais ?
Marc...
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Et ? j’écoutais la musique. Jamais de silence ; jamais de
silences de façon à ne pas entendre l’extérieur. L’extérieur ? Ça
vrillait les oreilles, ça lacérait le cerveau, la pensée comme
scarifiée, ça ? Ils ne pouvaient l’éprouver malgré les mots
savants et leurs drôles de cases diagnostiquées. Le problème
n’était pas "la maladie" mais les regards et les doigts tendus de
ceux-là qui n'ont même, jamais entendu ma voix...
Marc...
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Ici, on dit que certaines nuits, quand le vent veut bien s’en faire l’écho, il reste des mots qui n’ont pas été conditionnés.
– Je présage l’idée que tu es en train de contempler, murmura Visage en inclinant la tête.
Ox ne répondit pas tout de suite. Il se laissait tranquillement rêver. Visage en avait l’habitude. Ce n’était pas qu’il soit inattentif, enfin… elle n’était jamais très sûre.
– Non, tu as raison, je ne suis pas inattentif tu le sais bien.
Visage ne répondit pas tout de suite. Elle se laissait rêver tranquillement. Ox en avait l’habitude. Elle devait au contraire être trop attentive, enfin… il n’en avait jamais été certain.
Visage redressa lentement la tête et se leva du même geste.
– Où vas tu ? S’interrogèrent ils en même temps. – Et toi ? Répliquèrent ils d’un accord hors du commun.
À cet instant, le silence était si musical qu’Ox se mît à penser qu’il n’y avait que Visage pour avoir ce regard.
Une bulle imprégnée de cieux et de ciels.
– J’ai à venir. Ox recula de quelques mètres. – J’aimerais qu’on y soit qu’imparfaitement présents, sourit Visage. – Tu aimes bien ici ? – Ici ou ailleurs. On y était même pas il y a quelques secondes…Marc...
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Carême au chocolat, Saint Crème crame l’esprit,
corps, vent du dehors, bruit des draps rugueux et secs, voiture
dans la rue, vent encore, moteur qui couvre, recherche en
spatialité partielle, partiale, elle tire sur sa clope, me dit que je
suis fatigué, peut-être, comme on peut être, je décroche le
téléphone, compose, viens faire la messe sur la boite vocale,
ce soir, question de vocation, un coup de vin, passé midi,
briquer la clope, tousse, dégueule les poumons, taffe, écœure,
tous, cabinet de toilette, mouille, glace, portrait, tiré, cernes,
imposition, mains, fripé, flippé, caisse des chats, vodka
nocturne, diurne vin, estomac, blues, et puis c’est ça la poésie
contemporaine...
Marc...
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On s’est marrés et ça fait du bien de se marrer dans un vieux
couple. 24 heures que j’ai envie d’elle, mais, la nuit passée, on
avait trop bu. Ça coupe les machines et les machins l’alcool.
Tout de suite, à l’instant, y’a les cloches qui sonnent... les
cloches de l’église tout à côté et, bien que non croyant, ça me
rapporte à mon éducation judéo-chrétienne. A cette morale
bizarre qui te fait culpabiliser sur ces plaisirs du corps que la
nature nous offre. Les religions seraient-elles contre nature ?
Marc...
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Quand nos dirigeants et le peuple marchent sur la tête,
pourquoi ne pas marcher dans sa tête ? Essayer de se cultiver
et d’échanger IN-ternet. C’est un peu ma fenêtre, mon œil
observant la planète. Mêmes surveillés… de ce médium tout le
monde devrait s’en douter, l’armée n’a pas lâché. Alors ? Tu
crois quoi ? Qu’on est libre ici-bas ? Et même l’esprit dans le
coma, le dire il le faudra. Ne pas reculer devant les imbéciles,
quitte à servir de cible. J’espère ne jamais baisser les bras…
Et c’est cet espoir que tu me donnes, l’internaute anonyme de
ce soir, j’ai la bonne donne ! Oui ! de l’esprit, je suis routard.
Marc
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Je suis un mec bien
Je crois
J’oublie pas
Les amitiés
Comme sur FB
Con... croit bien
On dit toi
Mais je dis
Moi
Même, avant vendredi
Te porterai secours
Juste parfois
Comme dernier recours
Je suis juste humain
En au-delà de vos consciences
Je sais, me prenez crétin
Parce qu’en sciences
J’ai juste quelque chanson
Et autre vers afin…
Marc
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Il ne faut croire que
Ce
Que
Tu as vu
De nous
Et entendu
Quand nous
Nous
Disions vous
Marc
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J'ai tant souffert de ce vertige.
Je souffre au présent de cette varape.
J'escaladerai le futur.
Marc
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J'ai imaginé la scène autant de fois que l'on ne pourrait compter. L'appartement; un coup d'oeil plus qu'appuyé pour chaque pièce. Essayer de ne pas faire grincer le parquet, écouter la nuit de la rue, ce sera de nuit. Peut-être le clocher de l'église sonnera par hasard à ce moment là et ? j'écouterai toutes les heures qui ont défilé ici. Dans la chambre, une dernière fois, je te regarderai dormir, une dernière fois m'assurer que tu respires, comme une dernière inquiétude et ? dans la cuisine, celle de tes petits plats mitonnés durant toutes ces années, je griffonnerai un petit mot comme une excuse pour résumer en une phrase; passé le couloir et ? fermant doucement la porte d'entrée, pourquoi je suis parti :
"Sois heureuse, je n'ai jamais été là"
Marc
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Barbituriques, l’écran de télévision et les chiffres qui s’allongent sur les
comptes en banques pharmaceutiques. La chimie comme thérapie, la
consommation du tout et du n’importe quoi.
On va vous soulager monsieur, vous souffrez monsieur ; je ne vous
promets pas le bonheur, mais la félicité de connaître les grands pontes de la
médecine moderne.Marc
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La Lune absente avait dû se lever ailleurs, car Paris était froide cette
Nuit. Quelques taxis aux trajectoires amnésiques, pour une passe de quelques
rues, quelques boulevards, des minettes allumeuses qui se pressent à la porte
de la dernière boite à la mode. À la mode de chez nous, à la mode du fric…
Des paumés éclectiques, quand une sirène de flics, pour les sirènes du
fric.
Les toits entremêlés aux ambiances relatives, où s’entre violent destins
inassouvis, cris et grincement de dents en chiens de faïence.Marc
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Et la mer s’étirait au dernier point de jour
Dans une orangeraie aux douceurs azurées
Esther s’envoluptait des parfums alentours
Ses yeux diamants incrustés poussière d’étoiles
S’embrasaient à la ronde des lutins et des fées
Qui à cette heure limpide chaque soir donnaient bal
Et elle offrait son corps à ce vaste univers
Enlacée par des herbes aux chaleurs humides
Attisant le désir d’étranges atmosphères
Elle était nudité éclatante pureté
Sans crainte d’offenser des anges insipides
Elle était pureté violente nuditéMarc
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Fantasmes par induction,
jeux du subliminal déclinéS d’écran à écran,
marché global de la pensée,
châtrage neuronal.
J’entends des rires,
un sifflet.
Entrent les lèvres sous ordonnance.
Pouce.
LIKE !
Mise à l’index.
Marc
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Adossé à la tranche d’un mur
Un rose et fluide voile
Transparent contraste aux griffes d’une cassure
Demain j’aurais marché de vos ruelles sales
Ou bien serait ce hier quand une rue cavale
Implosant mon amour de passions idéales
Et là, crasseux de mon orgueil tendant vers
Peut-être serais je mort si je n’avais pleuréMarc
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Il fallait sortir, c’était le moment.
Il fallait se décider à plonger vers la lumière.
Aveuglante au premier clin d’oeil, un cri sans cesse répété.
Cette première douleur.
Aussi, ce premier bonheur que l’on donnait sans rien demanderMarc
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