•  

    Au bord de l'arme

     

    Nos lames aux abords

     

    Des musiques de prises d'armes

     

    Casques électroniques pour fanfares du dehors

     

    Et puis les trucs pour faire pleurer les filles

     

    Défilent en chansons faciles et pistolets à billes

     

     

    Marc

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  •  SA VOIX

    Merde ! c’est sa voix

     

    De ce temps traversé

     

    Endurant les heures de peu de choix

     

     Coincés-peut-être-entre-thé-et-café

     

     

     

    Temporalité

     

    Moins que microseconde

     

    En bulle retournée

     

     

     

    Merde ! C'est rester sans voix

     

    Depuis nos vies inversées

     

    Comptant cette peur qui déchoie

     

    Jusqu'au café instantané

     

     

     

    Instant tanné d'agendas

     

    Le temps est sans emploi

     

     

    Marc

     

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  •  

    On s’aime et pourtant… incompatibilité d’humeur. Alors ? On va se séparer

     

    mais, quand ? On est coincés ici, ne plus pouvoir ou, le devoir ? On est

     

    coincés aussi là-bas. On ne sait pas trop ce qu’il y a là-bas. On ne sait même

     

    pas où ça se situe. Dans combien de temps ? Tu crois qu’on va pouvoir

     

    séparer nos corps ? Nos cœurs ? Nos esprits ? Nos quotidiens ?

     

    On a peur de ne plus rester ici.

     

     On a peur de s’abandonner.

     

     On s’aime et pourtant…

     

     

    Marc

     

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  •  

    Marc

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  •  


    Elle ne parle de rien
    Puisqu’au possible
    Je suis homme de bien
    Nous étions trois cibles
    Marqués du même prénom
    Comme la chanson

    Pareil au bac
    Même confusion
    Un du même nom
    Maintenant se pose en hamac

    Le ressac des idées
    Tout a coïncidé
    Ce disant de hasards
    Drôle pour les arts

    Et toi ?

     

    Marc

    28.07.2013

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  • Pierrot l’Azur, pleins feux sur de multicolores
    mélopées. Promettez moi de ne rien révéler.
    Ce serait un rayon aux essences de Lune Rousse, des allées embaumées
    en une éternité de parfums.
    Un peu plus loin, des sources de perles aux précieuses transparences,
    coulantes psalmodies jusqu’à en devenir léger.
    Si léger que le vent l’emporte, claque la porte et se courant d’air.

     

    Marc

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  •  

    Marc

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  •  

    Dans ma boite à lettres, il y a des correspondances. Des incidences qui
    coincent leurs mots sortis d'une boite de Pandore. Des nuits à veiller, à me
    saouler de musique, de cigarettes, à chercher une vérité ou un semblant
    relatif, jusqu'au bout des livres ; au fond de quelque bouteille spirituelle.
    J'ai souvent cru tout perdre ; ce fut pour mieux le retrouver. Voyage dans
    les méandres de l'esprit où j'ai vu des vipères, des hommes, des femmes, des mots lancés en l'air qui tout de suite retombaient à terre.

    Dans ma lettre à mettre en boite, il y a des poèmes, des chansons, la
    folie, un peu de sagesse, du courage autant que de faiblesses, quelques
    amours de passage… hier, demain, aujourd’hui.

     

    Marc

     

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  •  

     

    A CE MOMENT LA

    IL Y A EU

    SILENCE

    TOTAL

    SUR LES RESEAUX

    SOCIAUX ?

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  • -Il y avait la petite voie, sinueuse de singulières incidences.
    -Comment coinces-tu les hasards ?
    -Je coïncide…
    -Je remets un peu de musique.
    -Une vie à dormir…
    -Et le Repos Éternel ?
    -À la militaire.

    Marc

    Licence Creative Commons

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  • J’avais les yeux dans les étoiles et la tête dans La Lune. Ils disaient que je l’oublierai. Pas ma tête. La Lune. Ma tête, c’était impossible, elle était vissée à mon corps, comme fondue dans la masse. Alors, il fallait que j’oublie quelque chose et ils avaient décidé que ce serait La Lune. Pour me le prouver ils y avaient planté un drapeau. Un drapeau avec des étoiles.
    Ce jour là, je n'étais pas encore né, mais j'avais tout vu, peut-être tout entendu. C'est un poète qui me l'avait dit avant de mourir. Il m'avait laissé une sorte de testament dans lequel il avait soufflé ses rêves. Soufflé, pas joué. Le jeu de dames en extension du jeu qui damne. C'était ainsi. Bémol bluesy en si m’avait il dit. Après tu improvises jusqu’à t’en vider les tripes, jusqu’à mourir à ton tour ; ne fais pas comme eux, ne passe pas à côté de la vie. Et, même s’il n’existe pas ce monde, fais en des montagnes et des vallées, glisse sur le vent aux dessus des océans, invente des villes et des villages, des hommes, des femmes, la pluie et Le Soleil, le jour et La Nuit…
    Il était parti aussi simplement qu’il était venu, sans se retourner pour ne pas être changé en statue de sel. Même pas l’espoir de se retrouver ailleurs, ni même la vanité d’être éternel. Il avait laissé des mots qu’on avait déjà dits avant lui et qu’on dira plus tard, dans d’autres langues, dans d’autres temps.
    Il nous avait passé le relais. Il avait porté sa flamme du mieux qu’il avait pu et s’était évaporé sans se justifier.
    Prendront la relève ceux dont le cœur n’est pas devenu analphabète.

     

    Marc

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  •  FILEZ NOUS LES NOTES

     

    Je voulais commencer par cet instant d'éclats de rires, avant-pendant et à-venir.
    Cette nuit, comme souvent, des airs pleins la tête, des sons. Le son qu'on ne peut ni voir,
    sentir, ou toucher…. cette immatérielle vibration. Filez-nous les notes, on fera le reste.
    Pour une fois, lâchez-prise puisque lâche.
    Prises les baleines, puisqu'il fait un temps à manger du requin. Requinquons-nous
    aux dernières pluies de musique. De ce grand mystère qui peut être….
    NON !
    Personne ne s’attend à quelque déformation professionnelle : accident du travail,
    travailler par accident. Nous faire exploiter ?
    Ne doutez pas que ce livre se livre à la prison des cerveaux.

     

    Marc

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  •  

     

    FAIS-MOI RENAITRE

    CE MONDE EST POURRI

     

    Marc

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    7 commentaires
  •  

     

    LA RAISON DE LA FORCE ?

    OU ?

    LA FORCE DE LA RAISON ?

     

    Marc

     

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  • L'ESPOIR ?

     

    Il faudrait advenir aux limbes

    Ne jamais être sorti du néant

    C'est juste une station, ici

    Y'a pas de rimes

    Même en famille

    Le silence inquiète

    Torture

    Sans parler des amis irréels

    Ceux auxquels un moment on croit

    Sans parler de mes petites douleurs

    Je ne suis pas ici pour me plaindre

    Mais pour servir à...

    Après ?

    On me jettera

    Un temps souviendra

    Puis oubliera...

     

    Marc

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    2 commentaires
  •  

    ON EN CREVE


    Si tu savais commençaient-ils : « Aux tendres rayons

    de Lune, J’ai accroché ton île. »

    Exilés à la Une,

    Alors que les enfants mangent des peintures au plomb

    Dans les squats du saturnisme.

    Essayez de garder l’aplomb,

    Décrocher des guirlandes de schismes

    D’une autre façon,

    Jamais.

    Mais :

    De contre-façon.

     

    Marc

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  • C'EST ETONNANT CETTE IMPRESSION DE DEJA-VU.

    VOUS ME RECONNAISSEZ ???

     

    Marc

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  • AVERTISSEMENT ET LIEN :

    Je vous présente un texte que j'ai écrit dans le cadre de l'atelier d'écriture en ligne de François Bon (Tiers Livre). Je vous communique le lien, si l'aventure vous tente ou si vous êtes tout simplement curieux : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4342

     

     

    La langue trahie, l'esprit fractionné, ce que certains appellent dédoublement.

     

    Le désarroi à expliquer, à rendre compte et à se rendre compte. L'impression

     

    si pesante, qu'elle en devient réalité vécue jusque dans le corps, jusque dans

     

    l'intimité du système nerveux central. Chercher le mot juste, celui qui pourrait

     

    sauver, rendre volonté. Ce mot trouvé pour se retrouver sans cette

     

    perpétuelle tension corps-esprit/esprit-corps. Stations du chemin de croix

     

    psychiatrique, cerveau sous contrôle neuroleptique et social. La tête

     

    résonnant le mot souffrir…

     

     

    Marc

     

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  • PREMIERE GUITARE

     

    Il fut un temps, j'étais une sorte de fou du village… vous savez, mon brave, veuillez me passer l'expression, non pas ?
    Ils peuvent cliquer jusque devant ma porte et raconter leurs plus belles anecdotes sur-mon-divan-sous-mon-nez. Ils sont la main à charrue du Sieur Rimbaud : les livres perdent leur temps à essayer leurs plumes pour faire rêver une poignée de gorets aux gargarismes de La Haute.
    Pardonnez m'sieurs/dames ! J'écris de l'exclusion. Du manque d'avenir. D'un trop plein de passés ; je suis passé sous le symbole…
    Je pardonne les duchesses, puisqu'elles sont montées sur leurs grands chevaux quand il fallut me rendre ma première guitare.
    Depuis ? J'espère que cette première guitare chante encore. Qu'elle ne soit pas cassée ou, oubliée dans un coin, un jour de canard…
    OUI ! Jouez de ma guitare et faites rêver. Ressentir les notes qui habillent le temps et cessez les charlataneries au verbe du client. L'habit, même…

    on-ne-sait-plus-qui-sont-bonnes-sœurs-ou--moines-mon-brave- monsieur !

     

    Marc

    Licence Creative Commons

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  • Elle fera le ménage

    Dans ma cage à neurones

    Son âge

    Celui qu’elle aura

    Dans mon cœur de p’tit bonhomme

    Puisque la vie inventera

    Comme autour d’elle un atome

    Et qui vivra Verra

     

    La prochaine sera la bonne

    Elle bouquin'ra

    Entre deux coups de téléphone

    Elle m'aimera

    Je l'aimerais

    Si au moins

    Notre vie s'inventait

    Au p'tit bar du coin

     

    Mais je suis vieux

    Et je l'attends toujours

    Je suis de ceux

    Qui lisent à l'abat-jour

    C’est quand tu veux

    Qu'on se voit tous les jours

    Je prie les cieux

    Pour qu'elle me mette à jour

     

    Marc

    2008

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  • Un morceau de lui qui t'échappe,
    Une sorte de chambre en chape.
    Tu restes enfermée,
    Seule avec tes bouquins,
    Qui ne t'en disent pas plus ;
    Seule avec tes laps et tes us.
    Tu as oublié,
    Comme un reste de mémoire
    Qui court devant...

     

    Marc

    Licence Creative Commons

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  • GRANDES SURFACES 


    En une vision carrefour,
    Au chant de fleurs, illusion née,
    Le printemps ! Le clair printemps encoloré.
    Un bébé mammouth douceur velours,
    Et des oiseaux champions de l’horizon.
    Dans certaines galeries
    La faille y était sanglante.
    Ici, on faisait bon marché d’âneries,
    En inter-marche édifiante.
    Vous pouvez donner l’aumône au prix d’un rêve,
    Emprise unique de vos cartels,
    En kimono primitif je crève,
    L’envie de vous faire mordre la poussière...

     

    Marc

    Licence Creative Commons

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  • JE/NOUS/IL/ON 

     

    D'un mouvement gauche droite ininterrompu, il frottait sa lèvre inférieure. La bouche sèche et douloureuse d'avoir trop parlé. Depuis quelques années, il passait son passé en revue. Il se dirigea vers le sac de médicaments. Ca ne servait à rien. Ca ne relevait pas de ça. Ca révélait une question et ses différents possibles. Pas de réponse. Peu de choses éclaircies. Voire aucune.

    Vingt ans que ça dure. Ca tournicote dans ma tête. Mise à La Question, miser la réponse et l'espoir chez quelque psy.

    Des bribes d'histoire avec ou sans "S." Des pans de peurs inconsidérées, des pans de vie en mémoire-flash.

    Aujourd'hui, une seule question : est-ce qu'on rate sa vie ? Que l'on soit marié, bien rangé ou fou institutionnalisé ?

    Cheminer, chercher, se perdre jusqu'au prochain panneau.

    La musique s'est arrêtée et je connais la chanson.

    Qui es-tu pour mépriser ?

    Nous ?

    Faire semblant de ne rien remarquer :

    LA DIGNITE DU SILENCE.

    Qui es-tu avec tes mots faussés, ton hypocrisie-crasse et la morve de ta glotte, venin que tu dégueules dans le dos de "Nous."

    J'aurais eu un empire, tu m'aurais flatté à la limite de sucer.

    Tu veux briller et profiter.

    Vois-tu ? Je n'ai qu'un kaléidoscope. Pas de fortune, encore moins de renommée, rien qui puisse t'intéresser. Juste un pauvre kaléidoscope d'une journée en enfance. Ce long temps où l'on croit à l'éternité.

    Longtemps après, le jeu sournois de l'esprit au bord de tout laisser tomber.

    Laisser tomber... pas suicidé.

    Code-marqué sans accord.

    Leur façon de faire ?

    C'est la nuit en plein jour.

     

    Marc

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  •  

    Marc

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  •  CONTOURNEMENT DE CITATIONS

     

    J'aboie et la caravane passe,

    Mais où va-t-elle ?

    Je ménage la chèvre et le chou,

    C'est pour mieux les manger ?

    Je ne sais pas si c'est du lard

    Ou du cochon ?

    Il ne faut pas en faire un plat...

     

    Marc

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  • FOURMI EST FEMININ COMME MASCULIN
     

     

     

     

    Depuis quelques temps,

     

     

    Je l'appelle Ma Fourmi,

     

     

    Sur mon blog est tout le temps

     

     

    Même de nuit.

     

     

     

    Nous dirons que Ma Fourmi

     

     

    Beaucoup, lit

     

     

    Ma modeste poésie.

     

     

     

    Je l'aime bien Ma Fourmi :

     

     

     

    Elle s'intéresse à moi,

     

     

    Tout petit...

     

     

    Peut-être qu'elle croit ce que j'écris !!!

     

     

    Ne pars pas petite Fourmi !

     

     

    Lis quand je suis au lit,

     

     

    Le matin est moins gris...

     

     

     

    Marc

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  • LE SILENCE DES FOUS

     

    L'intelligence, c'est parfois se taire

    Et laisser faire.

    Laisser l'ire

    Baver contre nous et, tout écrire.

    Ecrire encore, des mots esthètes

    Alors qu'ils croient que tu baisses la tête.

     

    Un combat journalier :

    Un combat qui garde dignité :

    Cette dignité qui garde silence...

     

    Marc

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  •  

    Marc et Christophe Martin (basse)

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  •  ET JE T'EMMERDE !!!

    Je voulais parler à Pandore,

     

    messieurs ! Non pas à

     

    ses sous-fifres espérant magnanimité

     

    de sa part.

     

     Je voulais, mesdames, avoir le courage que vous

     

    n'avez pas, de peur de tomber dans l'empathie et

     

    autres faiblesses que les bien-pensants vous

     

    auraient mises sous le nez.

     

     Je voulais enfin,

     

    mesdemoiselles, vous demander avec insistance de

     

    développer l'esprit

     

     

    critique et l'amour de l'autre. Pour vous, j'ai encore espoir, car

     

    vous êtes

     

    jeunes et pleines de curiosité.

     

    Je voulais vous dire, pour terminer sur mon propre cas, que j'ai

     

    toujours mis

     

    les autres avant moi et que ça ne se reproduira pas.

     

    ET JE T'EMMERDE !!!

     

     

     

    Marc

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  • RUMEUR

    Si j'avais su cette lente descente aux enfers. Tu avais raison Cédric, ce sont de "petits feux", à peine perceptibles. Ce sont ces gens qui ont la patience des puissants. Ceux qui achètent parfois très cher une complicité anodine dont la langue de paille ne se rend jamais compte.

    Sans preuves, pour quelques mots que l'on dit inoffensifs.

    C'est la rumeur calculée.

    C'est plus jamais d'amis.

    C'est l'échiquier mental.

    Au même instant que moi le déluge.

    Ce sont à peine quelques gouttes de vin dans le verre d'eau.

    Quelque trouble.

     

    Marc

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