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Quand le coeur bat à tout rompre,
Chamades et charabia,
À la foulante pompe
De l'âme dans les tibias.
Un cou,
Juste un seul ;
Un rien du tout
Sous les tilleuls.
La pompe à sang bourdonne sous les plexus solaires ;
Va-t-elle battre pour le genou d'Esther ?
Marc
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Tit' soeur
Revenons
J'ai un coeur
Et j'veux pas rester con
Tit' soeur
On s'est dit
Qu'on s'ra plus à l'heure
Au paradis
J'écoute Renaud
T'sais, la chanson qu't'as sur le coeur
Cette chanson
Tu la connais par choeur
Faut qu'tu la chantes là-bas
Là-bas
Où j'vais pas
Là-bas tit'soeur
Tu sais j'ai un coeur
Rien que pour toi
Nos parents et not' frangin
Tit' soeur tu sais
J'viens pas mendier
La fraternité
J'suis pas crétin
Mais faut qu'on arrête
T'as vu comment y tourne le monde ?
Alors
Faut passer
Chez moi
Ou téléphoner
Tu s'ras bien reçue
Et c'est tous
En choeur
Marc
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Ceux, sont eux qui t'ont coupé l'oreille
Vincent
Quand dans la nuit
Des bougies
Sur ton chapeau
Juste
Peindre
Quand les gamins jetaient
Pierres
et violences
Tu n'as pas emmêlé
Tes pinceaux
Tu voyais
Jaune
Bleu
Vert ?
N'empêche
Vincent
Ils sont oubliés
Nous
Passerons
Mais toi ?
Tu as les siècles qui te contemplent
Marc
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Je consulte les oracles avec mes auriculaires pour me boucher
les oreilles et la vue des index.
Des poèmes en fragments,
sans cesse ressassés,
de l'une à l'autre.
Une qui m'ont fait du bien.
Je veux dire qu'elles faisaient sens d'être toutes uniques :
AUCUNE JE NE REGRETTE .
J'AI AIME PLUS QUE TOUT
Marc
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Au loin le passé
Revenue, jamais
Ce fut, été
Prends la gare et tant va
Proche le futur
Seule la mort qui dure
Ainsi on va.
Marc
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Blues-man signe de son sang et revient à
la solarité rituelle
Il porte le feu.
Il détruit comme il console.
Il habite à la croisée des chemins.
Il s'observe, il n'a pas dormi depuis plus de 48 heures...
Je te prierai d’arrêter les commérages débiles avec ta mère à la
caisse de Nocasi.
Un bronze, il faut faire gaffe, c'est analysé,
Chaque chiotte et des détecteurs de fumée.
J'ai pas installé ce mouchard à cigarettes
Et l'appart prend feu,
Je ne serai pas assuré… d'être mort.
Faut cotiser,
Faut cautériser,
Faut suturer.
Les dieux changés échangistes :
Ils sont multitudes.
Soupe-religion des solitudes.
Abrutis par les écrans qui débitent conneries à longueur de
journées.
Vie qui attend la mort pour voir comment et ce que ça fait.
La vie s’écoule.
Me jette pas le premier mollard de ta bouche mal éduquée.
Regarde en toi,
Crache en l’air,
Prends le dans l’œil et la poutre disparaîtra.
Marc
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Papa, c'est quoi dix, vingt ans avant que tu ne t'envoles, ou que tu partes, pour dire cru, avant que tu ne meurs.
Il y a quelques jours de ça, ton portable à reconnaissance vocale s'est déclenché sans même que tu t'en rendes compte et a atterri sur mon répondeur. Tu étais avec S. en Touraine, du moins c'est ce que j'ai compris.
Ces quelques minutes m'ont fait grand plaisir. Tu parlais de moi avec S. et lui disais ce mot dont je ne me souviens plus, ça ressemblait à "assumer", mais c'était beaucoup plus profond et précis.
Dans la famille, c'est moi qui ai le moins réussi, mais tu ne t'inquiétais pas, tu sais qui je suis... et à cette heure du matin, alors que je n'ai pas dormi de la nuit, sache juste que même si l'on ne doit pas se revoir dans un hypothétique paradis, tu m'as donné ta bénédiction. Ce message involontaire de ta part illumine ma vie et restera dans mon coeur et mon sang, bien gravé.
Merci, Papa.
Je t'aime.
Marc
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Quand on boit la maladie
Pour mieux dégueuler la vie
Que le monde gueule n'importe quoi
Sur n'importe qui
Quand on te somme
De te tenir coi
Et qu'on t'assomme
De pornos et de soies
De ces trucs qui ne durent pas
Que cet enfant fabrique plus lourd que son poids
Ces godasses à la mode que tu achèteras
Et comme le désert avance
Pose de nos indécences
La main tremblante et tendue
Même pour se torcher le cul
A votre bonne âme, seigneurs
Pour ma p'tite femme, mon coeur
Et dame-oiseau
Qui virevolte si haut
Qu'elle en oublie d'où elle vient
Recommencera demain
A vot' bon coeur
A vote bonne âme
Juste une fleur
Lui faut sa came
Paradis Maîtrisés
Aux seins des grandes cités
Faites gaffe de bien traverser
Cachez vos imbécilités
Rangez
Les rangées
Videz vos sacs recyclés sur les plages
Les pieds installés
Et brulés
Sur l'avant plage
Avec un bras bronzé
Et l'autre dégonflé
Une pépée
Stéréotypée
Qui ne vous fait même plus bander
Depuis que vous draguez
Supermarché
Que vous visez
Le déhanché
Trop belle
Pour avoir une cervelle
Vacances et décibels
Un jaune sous les tonnelles
Etonne moi
Humain
Crétin
Détonne moi
Enferme moi
Mais continue
A me torcher le cul
Avec tes billets qui te glissent des mains
Et ton écuelle pleine de gratin
Marc
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Se recueillir de fleurs puisque le printemps arrive.
Recueillir les années passées,
cueillir le printemps en boucle.
Disparaître,
Revenir,
Tailler les haies
et
Souffler les abeilles à pollen.
Marc
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Y'a les guitares rangées
Suite opératoire fin de soirée
Un reste d'ébriété
Du quand on a aimé
Attendre
A tendre
Vers tendres
Prendre
Aucun retard
Porno star
Quand on a sur le tard
Internet bâtard
Elle est née
Faux nez
Botox mouché
Léchée
Rides
Arides
Vides
Intrépides
En sens
Fuite d'essences
Comme on danse
A contre-sens
Marc
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Rock'n rôle Electre
Tragique et magnifique
Quand dans ses doigts le plectre
Faisait chanter les guitares électriques
Comme elle
Rebelles à la trique
Se refaisaient les ailes
Aux chansons éclectiques
Je me souviens de cet été
Je me souviens de la rentrée
La première fois sans école
Des vitres de pots de colle
Bien des métiers après
Des choses de l'à peu prêt...
Marc
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Ca sort d'une gerbe d'eaux et de fleurs.
Ca sort effleurer les dos de toute valeur.
Ca sort de quelque endroit de passeurs,
Avec des mots à l'heure.
Marc
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Dois-je partir
Est-ce que
Je dérange
Cette affreuse question
Comme peurs
D'abandons
Réminiscences
Mis au banc
Souvent
Travailler
L'absence
Disparaître
Et
Revenant
Quand
Même...
Marc
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J'ai cherché
Des soutiens
Ils m'ont
Pris à la gorge
Les nuits
Prochaines
Font déjà
L'imparfait
Dans le collimateur
A rebours
Marc
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Lui ? il n'a rien à dire puisque c'est un poète.
Qu'il prenne une serpette ! dont on paiera sa tête….
Il faut le mettre au somme des bêtes ;
Qu'il oublie ces mots pour lesquels il s'entête.
Postillonnons sur lui de langues analphabètes,
Aujourd'hui et demain on lui fera sa fête,
Puisque, ne dira rien c'est une femmelette,
Qui nous parle d'amour et pensées désuètes.
Il ne vaut pas un grain de blé,
Celui qui gonfle au soleil d'été./.
Marc
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A cette heure de la nuit
La beauté me console
Mais n'aime pas
Que je mal chante
Que les châles mentent
Calmants
Neuro-chouette
Anti-dépr'
Anxio
Chargé mission labos
Pas si beau
Je suis chargé
Omission
Missionnaire
Commission
De la grosse
A la petite
Mal payé
Rayon de néons
Bandeau
Double aveugle
Sous la lumière crue
La chambre
Un numéro
Les chambres
Un numéro
Un dossier
Petites médecines
Besoin de fiches
Fiché constipé
Fichu de diarrhées
Et n'oubliez pas
Ceux qui traitent
Marc
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J'ai écouté le chant des sirènes
Et m'y suis laissé aller
Croyant éviter les mornes plaines
Etre plus qu'avoir été
Piégé dans ma course à perdre haleine
L'odeur et les dents non rapiécées
Jonas en ventre de baleine
Contre courant, contrecarré
Carré des officiers à la racine
Puisque de sang n'étais pas mal né
C'était sans compter la pauvre Mélusine
A la baguette ensorcelée
Celle qui vivait de rapines
Celle qu'ils avaient muselée
Celle que je devine
Dans un monde désenchanté
Marc
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Il y a du soleil
Pas deux phrases
Qui parlent aux abeilles
Comme rester en phase
Malgré ces altitudes
Qui prennent en erreurs
Mes questions d'attitude
Fil des rumeurs
Et quand je me réveille
Plus de trace du voyageur nocturne
Alors la Petite Vieille
Me raconte qu'il faut aller aux urnes
Elle triche les cartes électorales
Elle ment comme elle vote
Boit du sirop pectoral
Dans une secte dévote
Marc
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Et si je chantais
Un peu comme autrefois
Où les rires emmêlaient
Ma foi
Quand je signai
Mon âme en épitaphe
Le diable déjà moquait
Mes futurs paragraphes
Seul à en crever
Les couloirs du métro
Dégueulent les bouches bien nées
Je dois être de trop
Et si je pouvais
Chanter comme d'autres fois
Tu danserais
Peut-être un peu pour moi
Ces rires
Ces larmes
Sans avenir
Et sans armes
Ces nuits d'ivresses
Je te les laisse
Si je me perds
Je voudrais que l'on m'enterre
Dans un jardin
Marc
25.01.2005
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Retrouvez la nature.
L’ogre et la sorcière à sous-marin japonais,
C’est notre plus belle aventure,
Je passe...
Faire découvrir le monde à la beauté
Est entendu.
On montre ses orteils
Pour tordre le cou aux s.o.s.
Prendre soin de qui illumine ;
J’agrandis.
Et vous, où en êtes vous ?
Marc
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Il y a un gosse sur la chaise
Café crasseux de Ménilmontant
Un travesti obèse
Et des vieux qui passent le temps
Il y a un gosse sur la chaise
Naïf de leur monde
Et sa grand-mère absente
Les yeux emplis d’immonde
Il y a un gosse sur la chaise
Mais avant qu’elle ne craque
Il sera parti
Marc
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Je m’étais pris à rêver aux sourires des potirons,
Allongé, toi à côté, chacun cherchant…
De coups de tel, et visions aux courants affluents de rivières.
Et dans les chemins sauvages nous écoutions nos coeurs,
Loin des périphériques aux portes de vingt scènes où,
L’un de nous avait vu des albatros ;
Un autre encore, à sept ans, avait rêvé pour l’hiver…
Mais encore cet autre aux yeux sanguinolents,
Et toujours les remaquiller d’azur.
Poète appréhende quais et gares sans rivages,
Morcelant son âme holographique.
La Lune ne dort pas,
Comme La Nuit est tombée,
Qu’elle nous chuchote au fond du coeur
Des rêves perdus au milieu d’un désertMarc
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Il fait sa route,
Un instant, il s’arrête ;
De nulle part sans doute,
Funambule coupe le dernier fil
D’ une vie de marionnette.
On le disait d’ ailleurs,
Il y est arrivé.
Salut à bon entendeur,
De vos langues inutiles,
Des mots évadés.
Marc
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Tombera,
Tombera pas ;
Du haut du cocotier,
De coqs en clochers.
Héler le cocher,
Je suis bon cheval,
Qu’y puis je de clocher
Au temps du carnaval ?
Batailles de clochers,
S’étirer à cachecache,
Une case à cocher,
Et que chacun se lâche :
Les cochers en bataille,
La taille des choqués,
Et que viennent ripailles,
Et rien de plus chiqué.
De la cloche du coche,
Et belles en cloques,
C’est quand sonne la cloche,
Que se grattent les glottes…
Marc
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Un peu de musique ! Messieurs… vite ! Une leçon de guitare, un cours
magistral sur les techniques d’avant-garde des derniers indiens urbanisés,
comment ils règlent leurs tambours sur des fréquences parasitaires : il faut
reconstruire les écoles.Marc
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Le froid dans les mains,
De la manière que le froid vient...
J’avais mis dans le dédale
Quelque tirant de voile.
Le froid dans les mains,
D’ autres manières que le froid vient,
Le prisme du soleil puisque la lumière n’a qu’une trace,
Au demeurant qui s’efface.
Marc
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