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    De jour comme de nuit, je veille. Ca ne sert strictement à rien. Durant longtemps j'ai milité pour la réhabilitation de l'inutilité, jusqu'à ?

     

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  • IL Y A LE SOL QUI BOUGE

     

    Les veines du monde,

    Saignées.

    Cause ?

    Boulevards à venues.

    Reste mon frère-de-je-ne-sais-quel-endroit,

    Est-il parti ?

    Des musiques d'apocalypses diverses nous seront détrônées.

    Que bientôt nous ne sachions ?

    Casques en mode F.M. pour jouer du cataclysme.

    Faire l'expérience de la vie.

     

    Marc

     

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  • AVANCE ET RETARDIls ont passé le portail.

    Refermé derrière eux.

    Reculer, impossible.

    Avancer  l'impossible.

    Encore avant c'est

    Malgré sorciers et horoscopes qu'ils boivent,

    Matineux, cafetière...

    Quand les cris en dessous de la musique

    Aimeraient la faire taire.

    Un chien aboie.

    Le chameau passe le chas.

    Un jeu sans but.

    Effleurer la vie comme,

    Imprécise.

     

    Marc

      

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  •  (Chanson)

     

    Excusez-moi

    De m'excuser de vivre

    Pardonnez-moi

    Ce soir je suis ivre

     

    Comme un jouet cassé

    Des larmes maladroites

    Comme si j'avais cessé

    De me battre

     

    Excusez-moi

    De m'excuser de vivre

    Pardonnez-moi

    Pour mes yeux de givre

     

    Et comme le silence

    Me souffle ces paroles

    C'est mon existence

    Qui soudain s'envole

     

    J'vais pas m'suicider

    J'suis déjà un fantôme

    J'ai déjà beaucoup parlé

    Me faites pas l'aumône

     

    J'vais pas m'suicider

    J'suis déjà un fantôme

    J'ai déjà beaucoup chanté

     

    Excusez-moi

    De m'excuser de vivre

    Pardonnez-moi

    Je ne fais que survivre

     

    Comme ces nuits passées

    A décompter l'bonheur

    Comme ces jours d'été

    Où je n'suis pas à l'heure

     

    Excusez-moi

    De m'excuser de vivre

    Pardonnez-moi

    J'ai bien fini mon livre

     

    Maintenant le silence

    Me donne le premier rôle

    C'est une évidence

    Et ce n'est pas si drôle

     

    J'vais pas m'suicider

    J'suis déjà un fantôme

    J'ai déjà beaucoup parlé

    Me faites pas l'aumône

     

    J'vais pas m'suicider

    J'suis déjà un fantôme

    J'ai déjà beaucoup chanté

     

    Marc

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  • COMME ON BRULE LES PLANCHESSoûlé de mots

    Je veux brûler

    Les tiens

    Ou

    Les miens

     

    Brûler les planches avec toi

     

    Qu'on partage

    Sans eaux parfois

    Jusqu'à langue sèche

    Jusqu'au désert

    De ne plus parler

    Qu'à soi même

    De vider le néant

    Quand on se souviens

    D'une pensée magique

    Celle qui porte

    Emporte

    Bien loin

    Tout ça...

     

    Marc

     

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  • MAL DE TERREJ'ai le mal de terre

    Enfouis certains

    Pour les plus chanceux

    Si

    Bien sûr

    Egaux devant la mort

    J'ai ce sang qui circule

    Qui me révolte de vie

    Celle à laquelle on ne fait attention

    Qu'un instant distraction

    Vers 20h

    Au moment du dîner

     

    Marc

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    Ce texte a été écrit bien avant la publication de cette photo. Mais, nous savions...

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  • ESTIVAL

     

    Voitures-vacances et ciel mitigé.

    Ils partent, on reste.

    Quelque débile tire de gloussonnants gargarismes,

    Pas pour moi.

    J'avais oublié :

    "Tu n'es pas fou, tu es juste malheureux"

    Merci Heptanes...

    Va falloir que je me décolle

    Quelques étiquettes et décorations.

    Je succule  un café-clope,

    Pas de renvoi d'estomac

    Ni de gorge.

    Une voix sort du poste radio,

    Cantatrice dans la chambre.

    Ca défile depuis le bal-camping-14-juillet,

    Boutonneuses et starlettes sur le retour.

    Nous, on ne part pas.

    Marc

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  •  Pourtant, ce n'est pas de toi que vient l'image première. La peur, qui, paradoxalement, donne envie des années après. C'est une simple concordance de caractère qui te lie à la première. Celle qui a évoqué ce système est bien loin dans mon passé. J'ai juste déplacé l'objet.

     

    Marc

     https://i.creativecommons.org/l/by-nc-nd/4.0/80x15.png 

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  • UN PEU PLUS VERS LA NUIT

     

    Tu vois le temps ?

    Perdu

    Jamais gagnant

    Entendu

     

    Bruit de couloir

    Ou secret d'alcôve

    Ce que l'on peut voir

    Même sans être chauve

     

    Les façons de l'âge

    Depuis la barge

    Electro stable

     

    Fond de rage

    Rides ravages

    Et l'on m'appelle à table

     

    Marc

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  • Au matin réveillé

    A moitié

    J'ai pleuré

    J'ai laissé

    Couler

    De douces larmes salées

    De celles qui font l'humanité

    Quand elle voit la beauté de sa vérité.

     

    Marc

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  •  CON SI

    Depuis combien de temps ? Plus de vingt ans.

    Vous

    parlez pourtant. L’entendement. De toutes façons ils écoutent.

    Vous les sentez. On ne les voit pas. Ils nous surveillent. Personne ne croira. J’ai beaucoup

    parlé de ce futur en déformations. Un diplôme virtuel. Un métier sans travail.

    Vous

    saisissez la nuance.

    Cendres. Cigarette sur. Oubli d’éternité. Corps travaillé. Interdictions.

    Dico. Dite commune. Revenez. Talons hauts. Attractions/Répulsions. Pulsation des pulsions. Emballé

    coeur. En bas les choeurs. Rient de rien. Prie-je-te.

    Piège. Chausses. Trappes. Bière. Vin.

    Vers. Bien. Espère. Reviens. Bac à fée.

    Parafée. Para fait. Coin. Bar. Petit. Je sais.

    Rigole en règle.

    Orgueils. Touché. Mille mérites. Pan ! Pan ! CulCul.

     

    Marc

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  • JE N'AI RIEN DEMANDEPas comme les autres

    Je ne peux être un autre

    Que moi

    Parfois

     

    J'envie leurs vies

    Ils sont bien mis

    Il sont à l'aise

    Faut que j-me taise

     

    Quand j'arrive

    Changent de rive

    Sans y toucher

     

    Gênés

    Dans leurs coins bien gérés

    Toutes mes amitiés...

    Marc

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  • J'écoute les bruits

    Dehors

    Je suis

    En dehors

    Du dehors

    En dedans

    Du dedans

    En dents

    De ci...

     

    Marc

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  • (Chanson)

     

    On a pas d'excuses

    Même si faut r'commencer

    Faut pas qu'on s'accuse

    De vouloir s'amuser

    Sourire à ce monde trop vieux

    Et lui dire

    Hey man ! looks around

    Mets toi pas bille en tête

    La musique est en fête

     

         Ecrire jusqu'au fond des cieux

         Du soleil et du bleu

         Y'a rien d'plus simple

         Mais tout n'est pas si simple

     

    C'est ma voisine de palier qui le dit

    Comme ce matin c'est mercredi

    On va jouer comme quand on était gosses

    On ira p'têt' même en Ecosse

    C'est une histoire de négoce

    Et on vivra comme des Négus

    Le soleil c'est dans la tête

    Et la musique est en fête

     

         Ecrire jusqu'au fond des cieux

         Du soleil et du bleu

         Y'a rien d'plus simple

         Mais tout n'est pas si simple

     

    On a pas d'excuses

    De vouloir reculer

    Le bonheur à venir

    Faudra bien le finir

    Et si jamais j'accuse

    Cette pluie de tomber

    Reprenez-mes excuses

    Demain ce s'ra l'été...

     

    On a pas d'excuses même si faut r'commencer (Ad lib)

     

    Marc

    Deuxième moitié des 90's

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  • AU PRE DE LA FONTAINE

     

    – Rivière qui roule amasse mousse.

    – J’aimerais chanter pour ne rien dire.

    – La cigale ayant chanté tout l’été.

    – Je vous reconnais.

    L’hiver est proche et fine mouche de fourmi entasse les brioches dans son aimable appentis. La cigale, par l’odeur alléchée lui tint à peu près ce langage :

    – J’aimerais chanter pour ne rien dire.

     

    Une affable présence des petits fabliaux…

     

    – Dame cigale voudrait chanter pour ne rien dire ?

    – Qu’avez vous donc oublié ? C’est pour vous que je chantais…

     

    Marc 

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  • PARANOÏAQUE ASCENDANT...

     

    Je veux oublier vos mauvaises consciences ainsi que la mienne, celles dont on se rend compte plus tard. Le mal est fait et, mon mal n’est pas sans effets et gesticulations stériles.

    Petit matin, énervé, weekend, la fin d’un cycle ? Pourquoi ? Pour le meilleur et pour les pires quand je pense à vous.

    Complexe de Peter Pan ; syndrome raccourci en essayant d’expliquer ce que tu ne comprends pas. Rien de plus horrible que de perdre cette fantaisie de l’enfance que vous avez passée aux oubliettes : vous m’en accusiez s’ils n’ont pas la mémoire courte !

    Endurés les sarcasmes, les parodies de sauvetages pour lesquels vous étiez payés.

     

    Paranoïaque ascendant lucide.

     

    Ça fait tache sur votre contrat.

     

    Fou, j’écris comme ça vient tout en téléportant bien loin le style, la syntaxe et autres procédés compliqués.

    Ici, personne ne peut nous accompagner, je suis seul et eux aussi.

    Tu fais semblant d’occuper le temps et ils sont plein de pépins attribués à la pluie : des gouttes dans les yeux ?

    Non ! Je dors ?

    Je dors d’un sommeil de larmes.

    Je dore d’un Soleil disparu.

    Ils nous ont volé la Lune, pourquoi n’éteindriez-vous pas le Soleil ?

     

                                                              Marc  

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  • METIERMETIER

     

    Son vrai boulot ? Il n’en parlait pas. Il travaillait dans l’ombre, sans même savoir le pourquoi du comment. Il obéissait aux ordres et c’est tout. Dans ce métier, mieux valait ne pas se prendre la tête, à moins de la perdre. Je parle bien de la tête : Bobo à la tête, hôpital ! Avec un grand point d’exclamation pour que passent les hélicos.

     

    Attention Hôpital !

     

    Retards qui analysent des numéros. De la flicaille que ces assommoirs sociaux ! La télévision et les cris de la rue, six rues de retards, faut aller au boulot. Putain il pleut cette nuit. Comme les horoscopes, on déciderait pour lui. Il était le dernier dupe du lot mais… piégé dans un métier à tisser jour après jour.

     

    Long moment sous le réveilleur, ça lui fait du bien avant de passer la porte du Centre de Recherche Neuro-Musicale.

     

    Méthode numéro 11, exercices cloneurs de patience ; La notion de temps-ci-jointe. Immatérielle-sculpture, musique.

     

    Marc

     

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  • LES LUMIERES DE NOS NUITSLes lumières de nos nuits fleurissent les jours éteints

    Agrippent à la Lune des voies lactées sans fin

    D'étoiles les danses au fond d'un ciel d'étain

    Veillent les somnambules et les crèves la faim

     

    Des villes et des villages sous la voûte de pourpre

    Alors que les navires toutes voiles en poupe

    Mugissent sous des phares aux lueurs empourpres 

    Marc

    21 octobre 1997

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  • ON NE PEUT PLUSParfois on se tait

    On reste dans le silence intérieur

    Malgré la musique extérieure

    On sait

    Oui, long sait...

    Vaut mieux en rigoler

    On ne peut plus

    Force déconvenue

    De ces gens convenus

    On joue de visage

    Regards des faux présages

    De la rumeur quantique

    On invente un laïc cantique

     

    Puis on pleure

    Puis on oublie

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

     

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  • SILENCIEUSEMENT

    Que tout se mette

    En branle

    Bas

    De courbettes

    Vends le

    Et tais toi

    Lui

    L’esclave

    Pour un Louis

    Avale la lave

    Fusion

    Des atomes

    Confusion

    Des hommes

     

    Marc

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  • C'était un appel au secours

    Tu n'as pas répondu

    C'est vrai que par les temps qui courent

    On ne pense qu'à son cul

     

    C'était pour te dire

    Des choses toutes simples

    Comme manque d'avenir

    Pour les gens simples

     

    Tu es à l'aise

    Entre deux chaises

    Au cabinet tu prends tes aises

     

    C'était pour t'écrire

    Qu'un jour on va mourir

    Qu'on ne pourra plus rien dire

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  

    La clef de voûte et les murs effondrés laissent l’édifice à ciel ouvert. Des portes sans serrures, qui s’ouvrent et se referment, claquent à la taille des pierres et grincent des dents sur leurs gonds.

     

    De l’ancien salon où l’on veillait, la cheminée, des chaises fracassées et porcelaine brisée. Quelques goulots de bouteilles, souvenirs et défuntes fêtes, un vieux couteau rouillé qui a oublié les chaudes saveurs du pain tout juste sorti du four.

     

    Au loin, le vent fait chanter la cloche du village abandonné, lui aussi. Le sacristain ne tire plus la corde au cou de ses brebis. On vient là, pique-niquer en famille du dimanche et l’on raconte aux enfants qu’il y a un trésor dans l’une ou l’autre de ces maisons.

     

    Alors, ils cherchent et reviennent pour goûter, les mains pleines de vieilles bibles rongées de poussière, une pièce de cuivre ou un calendrier.

     

    Les vieux se souviennent. Il y a un fantôme. Ils l’ont vu, surpris par La Nuit, tirant un âne autour de l’église, sans jamais y rentrer.

     

    Les gens sont partis.

     

    Marc

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  • + 2000Il y a des statues dans les musées parkings

    Les arts sont banques de données

    Parqués entre deux pornos strings

    Et quelque statut à créer

     

    D'écran à écran

    Le papier n'est plus que conception immaculée

    Qui, laissant

    Les stylos rouiller

     

    Marc

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  •  DES EGLISES POUR LES CLONES

    Cette génération veut rester

    Sereine et bien sûr en dehors de ça

    Le culte de l’habit qui fait le moine

    Sans sourciller

    Accueille les nouveaux philosophes et dresse aux jeux de guerre

    Une armée de mouches à merde

     

    Le siècle de la jeune science est passé

    Dans des hôpitaux pavés de bonnes intentions

    C’était le temps moderne où l’on inventait

    Des lèpres prophylactiques

    Où des peuples entiers façonnaient des idoles chimiques

    Et

    Commençaient à dresser les nouveaux bûchers

     

    Des églises de clones et des hordes hybrides

    Dans des palais publicitaires.

     

    Marc

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  •  

    SYMPHONIEQuand on entendra le dernier accord,

    Seconde ultime de l’arrière saison,

    Ce sera une fulgurante fontaine

    D’où jailliront des corps comme des arc-en-cieux.

    Quand ils auront effleuré toutes les douceurs,

    Fleuris d’indéfinissables douleurs ;

    Effeuillée leur vie, peut-être,

    Aux quatre coins de la planète.

    Terrains minés à la morale des dieux,

    Vague des idoles, des marchands de rêve.

    Le Petit Charmant de Vers,

    Grouillant de vermines atomiques,

    Marcheur de serpent et sauteur à la corde.

    Homme à la vie binaire,

    Humains aux yeux ternaires,

    Transposent leurs désirs télévisés,

    Pour essayer.

    Obscur univers d’où un soleil implose,

    La modulation de fréquence ne répond plus,

    Les murs saignent leurs blafardes ecchymoses et,

    S’écroulent, anges déchus.

    Qui sont ces dieux qui nous rongent les sens ?

    Chaque nerf marqué au fer de l’intelligence,

    Rouge ! Écarlate !

    Parfois fluide ou bien de glace.

    Résonnez humaines percussions,

    Peaux sèches et tendues d’infinies variations.

    Sonnez ! Célestes Trompettes,

    Mais,

    Pitié,

    Penchez vos pavillons aux salives abjectes

    Et de ce monde imaginez…

     

    Quand on entendra le dernier accord,

    Instant sublime de la levée des corps,

    J’aimerais vous dire :

    Encore…

     

    Marc

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  •  
    Entends-tu ta voix quand

    Tu te parles à toi même

    Quand ce silence méchant

    Ne sait plus lui-même

    Et pourquoi donc

    Est doux ?

    quoi donc ?
    Des questions

    Des échantillons

    Musiques électroniques

    Vibrations

    De temps en temps classiques

    Interrogations ?

     

    Marc

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  •  

     

    Sinueuse et légère

    Goutte transparente

    Insolite et si sphère

    Aux sources apparentes

     

    Et je coule humide

    Absorbée par mes mousses

    En failles intrépides

    Mystérieuse secousse

     

    Univers pulsionnel

    En une perle cristal

    Je suis émotionnelle

     

    Je remets ma…

     

    Marc

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  •  

     

    Libère le clone,

    Le mal aux dents,

    Ces dents jaunes,

    Des dents de hareng.

     

    Métaphysique cantique,

    Des moines douloureux versent la myrrhe sur le clone,

    Ce que la bête est à l’aumône,

    Petit être sans âme inventa un cantique :

     

    Après le dieu des hommes viendra le règne de l’homme,

    Et puis,

    Le règne de qui ?

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

     

     

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  •  

    C’est au Val-de-Grâce,

    Quelle bonne grass,

    Une virtualité

    Au sein de l’armée.

    Tous ceux qui ne savent pas marcher

    Seront enrôlés dans les milices de quartier ;

    Au pas

    De la porte.

    O' Pa,

    Qui misait sur les virus O.P.A.,

    Se redonnait des airs,

    À longueur d’européens opéras.

    Soldats sans le savoir

    De la troisième guerre mentale,

    Bombe à retardement et, va le croire

    Il te faudra voir :

    Des cerveaux virtuels

    Chaque fois ré-implantés,

    Des télépathies nouvelles…

     

     

    Marc

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