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Par premier réveillé le 22 Octobre 2015 à 15:14
J'ai tout pour être heureux, ils me disent
et ils ont raison! Mais ?
Piétiner les pensées de ?
ces poètes du troisième retour, ceux qui vivent à l'ombre des
tours ne connaissent pas ça. Ce matin, j'en ai vu un, un simple
petit ouvrier, bah oui, monsieur français, il était Français mais un
peu basané. Moi, ça m'a pas dérangé, d'ailleurs, j'avais honte de
lui donner que mes deux derniers euros comme pourboire.
R'heusement ma femme que t'appelles Bobonne, en avait trois
de plus ? ON A DU CŒUR ? Je ne vais pas me la jouer gosse
des quartiers, même si j'connais un peu Duchère, non, j'ai eu de
la chance, j'ai eu une famille de bon-francé-moyen. Ouais, y'avait
un peu de moyens chez moi et même si j'ai eu froid, ben tu vois
mec, c'est le mec que t'as pas regardé qui t'a réparé ton
chauffage, ouais, lui, le sauvage, ouaich, je lui ai serré la main
comme un frère, il a compris, j'ai voulu faire ma frime à lui sortir
un mot en arabe, il m'a fait comprendre, délicatement, lui, le pas
de souche ? Celui qui t'fais l'plombier-moins-payé-qu'un-polak.
Et toi ? Tu attaques ? Et toi t'es le saucisson obligatoire dans les
cantines ? Tu la vois la peste ? Elle vient pas de lui, la peste…
ON NE ME FERA PAS TAIRE !
Marc
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Par premier réveillé le 30 Octobre 2015 à 21:17
Je voyageais avec des pirates, le vent en poupe. Notre navire sillonnait les mers du vague à l’âme, voltigeait son drapeau noir pour des îles aux chemins de traverses.
Il y avait Saumon, le timonier, rouge d’embruns aux barres de différents destins. Buriné par le sel boucle d'oreille resplendissante sous le soleil,
journal de bord délavé par les distances.
Aussi Pince-Nez, crochu comme la tempête, survolant les flots de son regard à tribord et à bâbord de Dieu, toujours droit dans les yeux.
D’autres encore que je ne citerai pas, compagnons de voyage, qu’ils soient d’ici ou de l’imaginaire, revenants de l’horizon, des histoires plein la caboche, le roulis des mots qu’on écume.
Nous avions croisé au chant des sirènes, chassé en pays d’Atlantide,
chevauché l’étalon... d’Amazone et joué notre vie sur le dos des baleines.
Marc
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Par premier réveillé le 19 Novembre 2015 à 04:08
La poésie de ce siècle est un film porno, exhibition des sens par la bouche et les pores ; une éjaculation sans tabous...
Ce qu'on appelle l'amour : des gros seins, une bite, du sperme, de la mouille.
Des limites hors cadre conceptualisées comme arme-publicitaire-consommation-tout-âge.
Bouffer du plaisir sans fin.
Moins de garde-fous, et bien ?
Fauteuil-clavier-écran-intégré entre une pétition et un échange social en réseau anodin.
Façade qui tombe, la nuit venue ?
Marc
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Par premier réveillé le 23 Novembre 2015 à 14:39
L'espoir n'est jamais vain. Le désespoir ne vainc que par rapport à la valeur qu'on lui donne. Et ce système de valeurs, autant de l'espoir comme du désespoir est comme une marée. Les horoscopes ne nous auront pas.
Par contre, la plus infime attention que l'on nous prodigue nous rappelle qu'une journée est une pochette-surprise comme, celle que l'on offre à l'innocence : et là ? les gamins peuvent encore sourire et nous donnent sourire devant ce futur sapin.
Marc
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Par premier réveillé le 2 Décembre 2015 à 10:37
Veuillez pardonner notre manque à l'étiquette...
Vous nous devinez en dehors de nous, et, l'information
Ruine vos maquettes trop bêtes
Nous ? Sommes tout aussi cons...
Et alors ?
Dans nos âmes ?
Une carte de l'île au trésor...
Hommes ou femmes,
Ce n'est pas loin, savez vous ?
Je ne sais rien, me croiriez vous ?
Chacun sans l'autre,
Sans toi,
Sans moi.
Cent mois épuisent encore les autres
Qui, avec leurs gueules d'apôtres
Voudraient s'auto-bénir.
Ce n'est pas loin, savez-vous.
Je ne sais rien, me croiriez-vous.
Marc
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Par premier réveillé le 3 Janvier 2016 à 15:57
Tu ne crois pas que je suis… parfois !
J’éventaille des vents,
Des couleurs qui ne me vont pas ;
Un peu pour protéger…
Un dernier rêve sans escale ; c’était un port,
Accroché,
Idéalisé,
Sur un mur à bâbord,
Un tableau éclairé.
Balloté de visions étranges,
Et ce mythe aux ailes d’archange :
Au bon souvenir de l’Éden
Avant que ne s’enlacent mes chaînes.
Se noyer d’une toile et tisser la mer,
Reflétant les yeux à des écumes précieuses,
Fils du Soleil je recolle mes ailes.
Orphelin d’une terre, exilé
Aux antipodes d’une boussole qui ne peut plus retrouver,
En transes violentes s’affole.
Et le navire, abandonné,
Toutes voiles outrances ;
Mais aussi ?
Marc
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Par premier réveillé le 7 Janvier 2016 à 19:00
J'ai plus souvent envie de pleurer
Que de gueuler
Mais je gueule
Et dégueule
Ces mots
Qui ne sont pas émaux
Pas seulement les miens
Beaucoup des tiens
Parce-qu'on pleure en silences
Et d'un cri on espère délivrances
Marc
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Par premier réveillé le 30 Janvier 2016 à 01:38
Je suis
Froid
Déjà
Et L’oubli
Qui dit Éternité
Qui y croit
Ou le doit
À part mon doigt
Bien tendu
Et vos mines trous du cul
Il est tard maintenant
Des espoirs
Des mains tenant
La poire
Un silence
Un arrêt
Ce qui lance
Après
Marc
04.08.2013
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Par premier réveillé le 21 Février 2016 à 15:49
Plus de pensées
Des mots alignés
Inintelligibles
Intangibles
Les écoles sont fermées
Pois-chiches de la crédulité
Voire impossibles
Quand certaines cibles
Servent le pouvoir
Comme des poux avoir
L’intelligence au lavoir
C’est ici que ça cancane
Les vieux aigris à la canne
C’est ici que l’on damne
Son pion aux jeux de dames
Plusieurs jeux ainsi les dames ci-dessus
Travaillent l’amour déçu
De dieux crénom
En pauvres cons
Un con
Ça se pénètre
De Madelons
Qui font la quête
Des églises brulées
Ou sciences ignorées
Le demi-poids-chiche
Dont les cerveaux s’entichent
Les révolutions ne seront plus
Rebelles montrant leur cul
À des seringues psychotiques
Quelques polies tiques
Parasites
Web part à sites
Avalanches d’informations plurielles
On ne danse plus avec elles
Chacun décervelé
Yaourt et vaches à vêlerMarc
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Par premier réveillé le 28 Février 2016 à 09:07
Si j'avais su cette lente descente aux enfers. Tu avais raison Cédric, ce sont de "petits feux", à peine perceptibles. Ce sont ces gens qui ont la patience des puissants. Ceux qui achètent parfois très cher une complicité anodine dont la langue de paille ne se rend jamais compte.
Sans preuves, pour quelques mots que l'on dit inoffensifs.
C'est la rumeur calculée.
C'est plus jamais d'amis.
C'est l'échiquier mental.
Au même instant que moi le déluge.
Ce sont à peine quelques gouttes de vin dans le verre d'eau.
Quelque trouble.
Marc
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Par premier réveillé le 5 Mars 2016 à 03:33
Je voulais parler à Pandore,
messieurs ! Non pas à
ses sous-fifres espérant magnanimité
de sa part.
Je voulais, mesdames, avoir le courage que vous
n'avez pas, de peur de tomber dans l'empathie et
autres faiblesses que les bien-pensants vous
auraient mises sous le nez.
Je voulais enfin,
mesdemoiselles, vous demander avec insistance de
développer l'esprit
critique et l'amour de l'autre. Pour vous, j'ai encore espoir, car
vous êtes
jeunes et pleines de curiosité.
Je voulais vous dire, pour terminer sur mon propre cas, que j'ai
toujours mis
les autres avant moi et que ça ne se reproduira pas.
ET JE T'EMMERDE !!!
Marc
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Par premier réveillé le 28 Mars 2016 à 12:47
L'intelligence, c'est parfois se taire
Et laisser faire.
Laisser l'ire
Baver contre nous et, tout écrire.
Ecrire encore, des mots esthètes
Alors qu'ils croient que tu baisses la tête.
Un combat journalier :
Un combat qui garde dignité :
Cette dignité qui garde silence...
Marc
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Par premier réveillé le 29 Mars 2016 à 21:12
Depuis quelques temps,
Je l'appelle Ma Fourmi,
Sur mon blog est tout le temps
Même de nuit.
Nous dirons que Ma Fourmi
Beaucoup, lit
Ma modeste poésie.
Je l'aime bien Ma Fourmi :
Elle s'intéresse à moi,
Tout petit...
Peut-être qu'elle croit ce que j'écris !!!
Ne pars pas petite Fourmi !
Lis quand je suis au lit,
Le matin est moins gris...
Marc
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Par premier réveillé le 17 Avril 2016 à 19:22
J'aboie et la caravane passe,
Mais où va-t-elle ?
Je ménage la chèvre et le chou,
C'est pour mieux les manger ?
Je ne sais pas si c'est du lard
Ou du cochon ?
Il ne faut pas en faire un plat...
Marc
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Par premier réveillé le 9 Mai 2016 à 19:09
D'un mouvement gauche droite ininterrompu, il frottait sa lèvre inférieure. La bouche sèche et douloureuse d'avoir trop parlé. Depuis quelques années, il passait son passé en revue. Il se dirigea vers le sac de médicaments. Ca ne servait à rien. Ca ne relevait pas de ça. Ca révélait une question et ses différents possibles. Pas de réponse. Peu de choses éclaircies. Voire aucune.
Vingt ans que ça dure. Ca tournicote dans ma tête. Mise à La Question, miser la réponse et l'espoir chez quelque psy.
Des bribes d'histoire avec ou sans "S." Des pans de peurs inconsidérées, des pans de vie en mémoire-flash.
Aujourd'hui, une seule question : est-ce qu'on rate sa vie ? Que l'on soit marié, bien rangé ou fou institutionnalisé ?
Cheminer, chercher, se perdre jusqu'au prochain panneau.
La musique s'est arrêtée et je connais la chanson.
Qui es-tu pour mépriser ?
Nous ?
Faire semblant de ne rien remarquer :
LA DIGNITE DU SILENCE.
Qui es-tu avec tes mots faussés, ton hypocrisie-crasse et la morve de ta glotte, venin que tu dégueules dans le dos de "Nous."
J'aurais eu un empire, tu m'aurais flatté à la limite de sucer.
Tu veux briller et profiter.
Vois-tu ? Je n'ai qu'un kaléidoscope. Pas de fortune, encore moins de renommée, rien qui puisse t'intéresser. Juste un pauvre kaléidoscope d'une journée en enfance. Ce long temps où l'on croit à l'éternité.
Longtemps après, le jeu sournois de l'esprit au bord de tout laisser tomber.
Laisser tomber... pas suicidé.
Code-marqué sans accord.
Leur façon de faire ?
C'est la nuit en plein jour.
Marc
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Par premier réveillé le 31 Mai 2016 à 15:40
En une vision carrefour,
Au chant de fleurs, illusion née,
Le printemps ! Le clair printemps encoloré.
Un bébé mammouth douceur velours,
Et des oiseaux champions de l’horizon.
Dans certaines galeries
La faille y était sanglante.
Ici, on faisait bon marché d’âneries,
En inter-marche édifiante.
Vous pouvez donner l’aumône au prix d’un rêve,
Emprise unique de vos cartels,
En kimono primitif je crève,
L’envie de vous faire mordre la poussière...Marc
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Par premier réveillé le 23 Juin 2016 à 17:16
Un morceau de lui qui t'échappe,
Une sorte de chambre en chape.
Tu restes enfermée,
Seule avec tes bouquins,
Qui ne t'en disent pas plus ;
Seule avec tes laps et tes us.
Tu as oublié,
Comme un reste de mémoire
Qui court devant...Marc
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Par premier réveillé le 3 Juillet 2016 à 23:36
Elle fera le ménageDans ma cage à neurones
Son âge
Celui qu’elle aura
Dans mon cœur de p’tit bonhomme
Puisque la vie inventera
Comme autour d’elle un atome
Et qui vivra Verra
La prochaine sera la bonne
Elle bouquin'ra
Entre deux coups de téléphone
Elle m'aimera
Je l'aimerais
Si au moins
Notre vie s'inventait
Au p'tit bar du coin
Mais je suis vieux
Et je l'attends toujours
Je suis de ceux
Qui lisent à l'abat-jour
C’est quand tu veux
Qu'on se voit tous les jours
Je prie les cieux
Pour qu'elle me mette à jour
Marc
2008
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Par premier réveillé le 13 Juillet 2016 à 05:26
Il fut un temps, j'étais une sorte de fou du village… vous savez, mon brave, veuillez me passer l'expression, non pas ?
Ils peuvent cliquer jusque devant ma porte et raconter leurs plus belles anecdotes sur-mon-divan-sous-mon-nez. Ils sont la main à charrue du Sieur Rimbaud : les livres perdent leur temps à essayer leurs plumes pour faire rêver une poignée de gorets aux gargarismes de La Haute.
Pardonnez m'sieurs/dames ! J'écris de l'exclusion. Du manque d'avenir. D'un trop plein de passés ; je suis passé sous le symbole…
Je pardonne les duchesses, puisqu'elles sont montées sur leurs grands chevaux quand il fallut me rendre ma première guitare.
Depuis ? J'espère que cette première guitare chante encore. Qu'elle ne soit pas cassée ou, oubliée dans un coin, un jour de canard…
OUI ! Jouez de ma guitare et faites rêver. Ressentir les notes qui habillent le temps et cessez les charlataneries au verbe du client. L'habit, même…on-ne-sait-plus-qui-sont-bonnes-sœurs-ou--moines-mon-brave- monsieur !
Marc
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Par premier réveillé le 18 Juillet 2016 à 13:52
AVERTISSEMENT ET LIEN :
Je vous présente un texte que j'ai écrit dans le cadre de l'atelier d'écriture en ligne de François Bon (Tiers Livre). Je vous communique le lien, si l'aventure vous tente ou si vous êtes tout simplement curieux : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4342
La langue trahie, l'esprit fractionné, ce que certains appellent dédoublement.
Le désarroi à expliquer, à rendre compte et à se rendre compte. L'impression
si pesante, qu'elle en devient réalité vécue jusque dans le corps, jusque dans
l'intimité du système nerveux central. Chercher le mot juste, celui qui pourrait
sauver, rendre volonté. Ce mot trouvé pour se retrouver sans cette
perpétuelle tension corps-esprit/esprit-corps. Stations du chemin de croix
psychiatrique, cerveau sous contrôle neuroleptique et social. La tête
résonnant le mot souffrir…
Marc
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Par premier réveillé le 19 Juillet 2016 à 06:43
C'EST ETONNANT CETTE IMPRESSION DE DEJA-VU.
VOUS ME RECONNAISSEZ ???
Marc
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Par premier réveillé le 25 Juillet 2016 à 19:32
Si tu savais commençaient-ils : « Aux tendres rayonsde Lune, J’ai accroché ton île. »
Exilés à la Une,
Alors que les enfants mangent des peintures au plomb
Dans les squats du saturnisme.
Essayez de garder l’aplomb,
Décrocher des guirlandes de schismes
D’une autre façon,
Jamais.
Mais :
De contre-façon.
Marc
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