•  

     

    Dois-je partir

    Est-ce que

    Je dérange

    Cette affreuse question

    Comme peurs

    D'abandons

    Réminiscences

    Mis au banc

    Souvent

    Travailler

    L'absence

    Disparaître

    Et

    Revenant

    Quand

    Même...

     

    Marc

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  • DES MOTS A L'HEURE

     

    Ca sort d'une gerbe d'eaux et de fleurs.

    Ca sort effleurer les dos de toute valeur.

    Ca sort de quelque endroit de passeurs,

    Avec des mots à l'heure.

     

    Marc

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  •  ELECTRE

    Rock'n rôle Electre

    Tragique et magnifique

    Quand dans ses doigts le plectre

    Faisait chanter les guitares électriques

     

    Comme elle

    Rebelles à la trique

    Se refaisaient les ailes

    Aux chansons éclectiques

     

    Je me souviens de cet été

    Je me souviens de la rentrée

    La première fois sans école

    Des vitres de pots de colle

     

    Bien des métiers après

    Des choses de l'à peu prêt...

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

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  •  CA NE VEUT RIEN DIRE (Pourtant vous y croyez...)

    Y'a les guitares rangées

    Suite opératoire fin de soirée

    Un reste d'ébriété

    Du quand on a aimé

     

    Attendre

    A tendre

    Vers tendres

    Prendre

     

    Aucun retard

    Porno star

    Quand on a sur le tard

    Internet bâtard

     

    Elle est née

    Faux nez

    Botox mouché

    Léchée

     

    Rides

    Arides

    Vides

    Intrépides

     

    En sens

    Fuite d'essences

    Comme on danse

    A contre-sens

     

    Marc

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  • COMPTER LES COMPTINES

     

     

    Se recueillir de fleurs puisque le printemps arrive.

     

    Recueillir les années passées,

     

    cueillir le printemps en boucle.

     

    Disparaître,

     

     

    Revenir,

     

    Tailler les haies

     

    et

     

    Souffler les abeilles à pollen.

     

     

     

    Marc

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  •  QUAND ON VEND LES APOCALYPSES

    Quand on boit la maladie

    Pour mieux dégueuler la vie

    Que le monde gueule n'importe quoi

    Sur n'importe qui

    Quand on te somme

    De te tenir coi

    Et qu'on t'assomme

    De pornos et de soies

    De ces trucs qui ne durent pas

    Que cet enfant fabrique plus lourd que son poids

    Ces godasses à la mode que tu achèteras

    Et comme le désert avance

    Pose de nos indécences

    La main tremblante et tendue

    Même pour se torcher le cul

    A votre bonne âme, seigneurs

    Pour ma p'tite femme, mon coeur

    Et dame-oiseau

    Qui virevolte si haut

    Qu'elle en oublie d'où elle vient

    Recommencera demain

    A vot' bon coeur

    A vote bonne âme

    Juste une fleur

    Lui faut sa came

    Paradis Maîtrisés

    Aux seins des grandes cités

    Faites gaffe de bien traverser

    Cachez vos imbécilités

    Rangez

    Les rangées

    Videz vos sacs recyclés sur les plages

    Les pieds installés

    Et brulés

    Sur l'avant plage

    Avec un bras bronzé

    Et l'autre dégonflé

    Une pépée

    Stéréotypée

    Qui ne vous fait même plus bander

    Depuis que vous draguez

    Supermarché

    Que vous visez

    Le déhanché

    Trop belle

    Pour avoir une cervelle

    Vacances et décibels

    Un jaune sous les tonnelles

    Etonne moi

    Humain

    Crétin

    Détonne moi

    Enferme moi

    Mais continue

    A me torcher le cul

    Avec tes billets qui te glissent des mains

    Et ton écuelle pleine de gratin

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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  • Papa, c'est quoi dix, vingt ans avant que tu ne t'envoles, ou que tu partes, pour dire cru, avant que tu ne meurs.

    Il y a quelques jours de ça, ton portable à reconnaissance vocale s'est déclenché sans même que tu t'en rendes compte et a atterri sur mon répondeur. Tu étais avec S. en Touraine, du moins c'est ce que j'ai compris.

    Ces quelques minutes m'ont fait grand plaisir. Tu parlais de moi avec S. et lui disais ce mot dont je ne me souviens plus, ça ressemblait à "assumer", mais c'était beaucoup plus profond et précis.

    Dans la famille, c'est moi qui ai le moins réussi, mais tu ne t'inquiétais pas, tu sais qui je suis... et à cette heure du matin, alors que je n'ai pas dormi de la nuit, sache juste que même si l'on ne doit pas se revoir dans un hypothétique paradis, tu m'as donné ta bénédiction. Ce message involontaire de ta part illumine ma vie et restera dans mon coeur et mon sang, bien gravé.

    Merci, Papa.

    Je t'aime.

     

    Marc

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  •  BLUES 2

    Blues-man signe de son sang et revient à

     

    la solarité rituelle

     

    Il porte le feu.

     

    Il détruit comme il console.

     

    Il habite à la croisée des chemins.

     

    Il s'observe, il n'a pas dormi depuis plus de 48 heures...

     

    Je te prierai d’arrêter les commérages débiles avec ta mère à la

     

    caisse de Nocasi.

     

    Un bronze, il faut faire gaffe, c'est analysé,

     

    Chaque chiotte et des détecteurs de fumée.

     

    J'ai pas installé ce mouchard à cigarettes

     

    Et l'appart prend feu,

     

    Je ne serai pas assuré… d'être mort.

     

    Faut cotiser,

     

    Faut cautériser,

     

    Faut suturer.

     

    Les dieux changés échangistes :

     

    Ils sont multitudes.

     

    Soupe-religion des solitudes.

     

    Abrutis par les écrans qui débitent conneries à longueur de

     

    journées.

     

    Vie qui attend la mort pour voir comment et ce que ça fait.

     

    La vie s’écoule.

     

    Me jette pas le premier mollard de ta bouche mal éduquée.

     

    Regarde en toi,

     

    Crache en l’air,

     

    Prends le dans l’œil et la poutre disparaîtra.

     

     

    Marc

    Licence Creative Commons

     

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  •  COMME CA

    Au loin le passé

    Revenue, jamais

    Ce fut, été

    Prends la gare et tant va

    Proche le futur

    Seule la mort qui dure

    Ainsi on va.

     

    Marc

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  • AUCUNE JE NE REGRETTEJe consulte les oracles avec mes auriculaires pour me boucher

     

    les oreilles et la vue des index.

      

    Des poèmes en fragments,

     

    sans cesse ressassés,

     

    de l'une à l'autre.

     

    Une qui m'ont fait du bien.

     

    Je veux dire qu'elles faisaient sens d'être toutes uniques :

     

     

    AUCUNE JE NE REGRETTE .

     

    J'AI AIME PLUS QUE TOUT

     

     

    Marc

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  • TOUTES AIMEES

    JUSQU'AU BOUT

    JUSQU'A

    LA DERNIERE

    GOUTTE

    DE SANS.

     

    Marc

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  •  CELUI QUI

    Ceux, sont eux qui t'ont coupé l'oreille

    Vincent

    Quand dans la nuit

    Des bougies

    Sur ton chapeau

    Juste

    Peindre

    Quand les gamins jetaient

    Pierres

    et violences

    Tu n'as pas emmêlé

    Tes pinceaux

    Tu voyais

    Jaune

    Bleu

    Vert ?

    N'empêche

    Vincent

    Ils sont oubliés

    Nous

    Passerons

    Mais toi ?

    Tu as les siècles qui te contemplent

     

    Marc

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  •  TIT' SOEUR

    Tit' soeur

    Revenons

    J'ai un coeur

    Et j'veux pas rester con

    Tit' soeur

    On s'est dit

    Qu'on s'ra plus à l'heure

    Au paradis

    J'écoute Renaud

    T'sais, la chanson qu't'as sur le coeur

    Cette chanson

    Tu la connais par choeur

    Faut qu'tu la chantes là-bas

    Là-bas

    Où j'vais pas

    Là-bas tit'soeur

    Tu sais j'ai un coeur

    Rien que pour toi

    Nos parents et not' frangin

    Tit' soeur tu sais

    J'viens pas mendier

    La fraternité

    J'suis pas crétin

    Mais faut qu'on arrête

    T'as vu comment y tourne le monde ?

    Alors

    Faut passer

    Chez moi

    Ou téléphoner

    Tu s'ras bien reçue

    Et c'est tous

    En choeur

     

    Marc

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  •  L'AME DANS LES TIBIAS

    Quand le coeur bat à tout rompre,

    Chamades et charabia,

    À la foulante pompe

    De l'âme dans les tibias.

    Un cou,

    Juste un seul ;

    Un rien du tout

    Sous les tilleuls.

    La pompe à sang bourdonne sous les plexus solaires ;

    Va-t-elle battre pour le genou d'Esther ?

     

    Marc

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  •  FELIX

    Enfant,

    J’avais un mouton tout blanc.

    Je le promenais dans les champs,

    Exubérant…

    Les vents nous emportaient,

    Je crois que l’on chantait.

    On avait des fleurs sous les pieds,

    Sauvages en rosée.

    Je crois que l’on rêvait,

    Personne ne savait ;

    Comme nous étions libres,

    Comme nous étions ivres.

    Il ressemblait aux nuages,

    Juste de passage,

    Parce-que je n’ai plus l’âge…

     

    Marc

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  •  GAINZ'B

     

    Mon âme est au clou

    Au pays des kangourous

    Des Califes aussi

    Secs en alcoolémie

    Un petit reggae

    Que n’aurait pas dénigré

    Bob monsieur Marley

    Te souviens-tu des Négriers

    Ce fût un nom de métier

    Il y eût un temps où l’on te cassait le cou

    Il y a un temps pour tout

    Pour qu’on te casse le coup

    Avec ces filles d’un peu partout

    Une photo d’art

    Souvenirs du hasard ?

    Électrochoc

    Parano doc

    Et puis ?

    Singes savants

    Voterons-nous Tarzan

    Plus beau que moi

    Y'a pas de mal à ceux-là

    Ceux-là qui n'ont plus de voix

    Ceux-là que l'on enferme

    Ta gueule

    Sur la terre ferme

    La porte à ce qu'ils gueulent

    Allumer quelque menthol

    Ainsi on se glisse

    Levis de Carole.

    Une absinthe de contrebande

    Et on en redemande !

     

    Marc

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  •  COLD WAVE

    Y'a la nuit qui m'étouffe

    Sisters of Mercy

    Casque FM

    Beaucoup de musiques

    Toutes

    Doutent

    Y'a la nuit plus brûlante que des soleils

    Y'a l'étoile qui aveugle les lunes

    Y'a la lumière tamisée des lampes

    Il faudrait tout éteindre

    Plonger dans l'obscurité

    Faire silence

    Avorter nos oreilles

    Nos yeux

    Laver la décence

    Attenter à la normalité

    Baiser les morales

    Dégueuler les mots sensés

    En inventer d'autres

    Se passer de codes et de vie privée

    Tout de suite

    La caméra se filme elle même

    Elle s'observe

    Et le micro la met en verve

     

    Ma langue restera inutile

    Tant que je n'aurai pas terminé de lécher les culs

     

     

    Marc

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  • JEUNE DES QUARTIERSJ'te r'mercie

    Jeune de la rue

    Toi qu'ils appellent bougnoul

    Et moi qu'on dit maboule

    A part dans l'Rap

    Y'a pas beaucoup d'poèmes

    Qui parlent de toi

    Alors j'te balance ce thème

    Pour te r'mercier encore une fois

    D'avoir dit que ça s'faisait pas

    De m'insulter comme ça

    A cette enfant gâtée

    Comme jamais tu n'l'as été

     

    Merci à toi

    L'jeune des quartiers

    J'aurais jamais osé

     

     

    Marc

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  •  

    Marc

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  •  

    Marc

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  •  

    Les multimédias sont invariablement de tristes comédies. Ils fonctionnent comme une espèce de thérapie de groupe pittoresque, un accouplement morose d'acteurs et de spectateurs, une semi-masturbation mutuelle. Les acteurs semblent avoir besoin de leur public et les spectateurs trouveraient ces mêmes vagues titillements dans une exhibition de monstres ou une fête foraine et de plus raffinés et complets divertissements dans un bordel mexicain.

     

    Jim Morrison (Seigneurs et Nouvelles Créatures)

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  • ENFERME VOLONTAIREJe suis une solitude accompagnée

     

    Nuits et journées dans l’appart' enfermé

     

    De mon plein gré

     

    Vous comprenez ?

     

     

    Quand je sors et même pas la peine

     

     

    Je l’entends ce cri sourd

     

    Plus beaucoup à parler d’amour

     

    Les gens et leur cour

     

    Maquillages et façades des atours

     

     

    Quand je sors la vie en peine…

     

     

     

     

    Marc

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  •   DE QUOI JE PARLE

     

     

    Ils savent qu’ils sont piégés, mais ils continuent, ils ne peuvent

     

    faire autrement. Ça leur fait du bien de faire tomber les autres, ils

     

    n’ont plus de cœur, plus d’espoir, plus de libre arbitre, alors ?

     

    Alors, ils ont la haine tenace contre tous ceux qu’ils n’arrivent pas

     

    à faire chuter.

     

    Quand ils y arrivent, c’est pour mieux recommencer avec un

     

    autre

     

    Ils ont mal tout au fond

     

    La bêtise est insatiable…

     

     

     

    Marc

     http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

    A Shaomi pour notre virtuelle amitié

     

     

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  •  MIRAGES

     

    Mirage,

    Chat mot, tire la langue aux pas de velours. Moche, âme hochet de la vie. Je ne parle pas de toi, toujours trop de moi.

     

    Chat toi ? Brille sur les toits, goûte hier dans l’aquarium renversé,

    poisson raie spirée.

    Et tout fait ?

    Et tout fée la turbine…

    Petit poussé ?

    Admis ration pour poisson chat.

    Chassons pour Râ…

    Ration pour chat…

    Interlude :

    Lu d’interférences, que soient nos différences et soit il ainsi.

    Coaguler pour respirer. Est ce aussi difficile que de passer par le chas d’une aiguille ?

     

    Quelle part a dit que je n’en prie mon parti ? Faut il tourner les cartes en château pour que tourtereaux nous comptions l’âge de nos colombes ?

     

    Lu de près cela me trahirait. Peur de vous dire ce que vous venez de

    comprendre.

    Je me jette à l’eau.

    Mieux vaut poule que chat mouillé.

    Solitude :

    A l’or de l’aura que je n’aurais, six lances dépeçant mon coeur que j'as piques en serpent.

     

    J’élude :

    Je ne veux pas mourir, vers…

     

    Marc

     Ete 95

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  •  MIRAGES 2

    Mirage,

     

     

     

     

    Hier, je vous parlais de l’herbe à chat qui la bat cher. L’art à chat, petit à petit de là-bas, qu’il se retrouve ailleurs et surtout dans vos bras.

     

    Tournez autour de l’aquarium et vous verrez un petit bonhomme, oh, pas plus haut que vos pommes. Il tourne autour du pot, c’est un centrifuge.

     

    Pour vous, il aurait inventé la force transifuge. Formule magique ignifugée par Icare de façon à ne plus aller chez le dentiste pour de simples caries.

     

    On aurait donc plus besoin d’autobronzant et on coucherait avec le soleil.

     

    Chassons pour Râ…

     

    Le fou pensant dites vous ? Le pensant fou ou le fou s’en pend, mais, toujours, Pan s’en fout. Une histoire de paon qui dépend des pans de murs.

     

    Et pourtant…

     

    Éden perdu que l'on cultive d'une intelligence bâtarde. L’unique intelligence tarde à battre la campagne. Celle que nous avons est inutile.

     

    D’est en ouest et autres variations, chercher ce qui est aussi gros que le Bigbang.

     

    Confession :

     

    Sautez-moi dessus et n’en parlons plus. Je suis la vitesse immobile et je n’ai pas de mobile homme.

     

    Marc

    Eté 95

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  • 1993Poète a coupé les fils d’une vie de marionnette. Au début, pantin désarticulé, sans repère, ni Le Soleil, ni les étoiles, il sort une boussole de sa poche, elle s’affole ; perd le nord. Il jette sa montre par-dessus son épaule, là où il va, nul n’en sait rien, il n’aura pas de gyrophares en balises.

     

    Enfin libre, il se relève et tente le premier pas. C’est l’intention qui compte à partir du premier évadé. Il y en aura d’autres, outrepassant les frontières ; disciples de l’horizon, apatrides de la charentaise, citoyens du plein espace. Ils partiront dans toutes les directions, l’âme en bandoulière, leurs rêves comme unique prière.

     

    Aucun d’eux ne se connait ; ne connait l’autre. Tout ce qu’ils savent ? Ceux qui le savent ont déjà oublié, si ce n’est le souvenir de l’incontournable rencontre.

     

    Ils attendent jusqu’à en veiller les nuits, allongés sous des ponts, désaltérés aux perles des ruisseaux, chevauchant l’écume des mers.

     

    Ils demandent leur route aux oiseaux et racontent leur histoire à des chênes centenaires. Un peu plus loin, ils cailloutent des chemins parallèles qu’ils contresignent aux croisées : je suis passé par là, est-ce encore loin ?

     

    Ils sont les détenteurs d’une création non-oblitérée. La clef de leur mystère. Sans arrondir les angles, ils flottent dans des bulles de savon, c’est tout ce que vous croyez. Les vents les portent de portes en porte et, ils cognent aux fenêtres pour réveiller ceux qui dorment.

     

    Poète essaye un pas en arrière pour trois qui dansent de l’avant, équilibre une phrase à traverser et, sans renverser, trace dans le vers. Ligne courbe tournée en droite, spirale brisée en continu.

     

    Obscène ! Ce corps en croix qui juge. Pardonnez nos souffrances. On le raconte aussi aux enfants. Ils ne comprennent pas et c’est tant mieux ! Ils auront encore le temps de tout dés-apprivoiser. Tel épris qui croyait prendre. Poète poursuit sa route, le prix est tel.

     

    Le priait-elle ?

     

     

    Offensez nos pardons

     

     

    Marc

    1993

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  • DERNIER CHIC DU PARI EN SPIRALES

     

     

    On crie au... et ça vient de partout

    On vient de nulle-part et pour des après tout

    Comme miroirs biseautent leurs atouts

                                          Venant de rien sur tout

     

    Ces siècles seront informels

    Archi détruite leur Babel

    Couper les mots à l'essentiel

    Et que dire de ce si bel

     

    Eté

    Être ou avoir été

    Le temps d'un été

    Comme pour entêter

     

    Prendre le voyage en cours de route et

    S'en faire réalité sans guide détaillé

    Le détaillant se taille ailleurs

    New-York, Paris, à l'adresse du grand tailleur

     

     

    Marc

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  •  

    Je suis loin dans ma tête

     

    et

     

    la distance,

     

    même à vol d’oiseau est considérable.

     

    Je suis

     

    loin,

     

    dans un autre temps,

     

    dans une autre ville,

     

    avec des souvenirs en haillons.

     

    Des choses

     

    qui

     

    parfois,

     

    trop souvent

     

    d’ailleurs,

     

    ont cet arôme de nostalgie.

     

    Je suis

     

    loin et je rajouterai au pluriel mes nostalgies :

     

    surtout quelque fille 

     

    croisée au hasard,

     

    quelque ville,

     

    quelque village

     

     

    j’ai

     

    habité.

     

    Tous ces endroits où je ne reviendrais plus ?

     

    Ces points de carte-photo-souvenirs,

     

     je me dis que c’était bien,

     

    que c’était bon,

     

    alors que

     

    je galérais.

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

     

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  •  AU CENTRE DE TOUJOURS
    La petite éponge attendait les couleurs.

    Un rayon de soleil qui passait par là,

    Réchauffa la petite éponge qui ne voyait que du bleu.

    Drôle de petite éponge sous le ciel de la mer qui,

    Des cieux

    Astucieux

    Découvrit le soleil.

     

     

    Marc

    Licence Creative Commons

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