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Par premier réveillé le 16 Avril 2015 à 05:46
Dois-je partir
Est-ce que
Je dérange
Cette affreuse question
Comme peurs
D'abandons
Réminiscences
Mis au banc
Souvent
Travailler
L'absence
Disparaître
Et
Revenant
Quand
Même...
Marc
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Par premier réveillé le 17 Avril 2015 à 17:17
Ca sort d'une gerbe d'eaux et de fleurs.
Ca sort effleurer les dos de toute valeur.
Ca sort de quelque endroit de passeurs,
Avec des mots à l'heure.
Marc
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Par premier réveillé le 24 Avril 2015 à 09:58
Rock'n rôle Electre
Tragique et magnifique
Quand dans ses doigts le plectre
Faisait chanter les guitares électriques
Comme elle
Rebelles à la trique
Se refaisaient les ailes
Aux chansons éclectiques
Je me souviens de cet été
Je me souviens de la rentrée
La première fois sans école
Des vitres de pots de colle
Bien des métiers après
Des choses de l'à peu prêt...
Marc
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Par premier réveillé le 25 Avril 2015 à 01:10
Y'a les guitares rangées
Suite opératoire fin de soirée
Un reste d'ébriété
Du quand on a aimé
Attendre
A tendre
Vers tendres
Prendre
Aucun retard
Porno star
Quand on a sur le tard
Internet bâtard
Elle est née
Faux nez
Botox mouché
Léchée
Rides
Arides
Vides
Intrépides
En sens
Fuite d'essences
Comme on danse
A contre-sens
Marc
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Par premier réveillé le 30 Avril 2015 à 15:01
Se recueillir de fleurs puisque le printemps arrive.
Recueillir les années passées,
cueillir le printemps en boucle.
Disparaître,
Revenir,
Tailler les haies
et
Souffler les abeilles à pollen.
Marc
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Par premier réveillé le 6 Mai 2015 à 03:35
Quand on boit la maladie
Pour mieux dégueuler la vie
Que le monde gueule n'importe quoi
Sur n'importe qui
Quand on te somme
De te tenir coi
Et qu'on t'assomme
De pornos et de soies
De ces trucs qui ne durent pas
Que cet enfant fabrique plus lourd que son poids
Ces godasses à la mode que tu achèteras
Et comme le désert avance
Pose de nos indécences
La main tremblante et tendue
Même pour se torcher le cul
A votre bonne âme, seigneurs
Pour ma p'tite femme, mon coeur
Et dame-oiseau
Qui virevolte si haut
Qu'elle en oublie d'où elle vient
Recommencera demain
A vot' bon coeur
A vote bonne âme
Juste une fleur
Lui faut sa came
Paradis Maîtrisés
Aux seins des grandes cités
Faites gaffe de bien traverser
Cachez vos imbécilités
Rangez
Les rangées
Videz vos sacs recyclés sur les plages
Les pieds installés
Et brulés
Sur l'avant plage
Avec un bras bronzé
Et l'autre dégonflé
Une pépée
Stéréotypée
Qui ne vous fait même plus bander
Depuis que vous draguez
Supermarché
Que vous visez
Le déhanché
Trop belle
Pour avoir une cervelle
Vacances et décibels
Un jaune sous les tonnelles
Etonne moi
Humain
Crétin
Détonne moi
Enferme moi
Mais continue
A me torcher le cul
Avec tes billets qui te glissent des mains
Et ton écuelle pleine de gratin
Marc
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Par premier réveillé le 7 Mai 2015 à 06:26
Papa, c'est quoi dix, vingt ans avant que tu ne t'envoles, ou que tu partes, pour dire cru, avant que tu ne meurs.
Il y a quelques jours de ça, ton portable à reconnaissance vocale s'est déclenché sans même que tu t'en rendes compte et a atterri sur mon répondeur. Tu étais avec S. en Touraine, du moins c'est ce que j'ai compris.
Ces quelques minutes m'ont fait grand plaisir. Tu parlais de moi avec S. et lui disais ce mot dont je ne me souviens plus, ça ressemblait à "assumer", mais c'était beaucoup plus profond et précis.
Dans la famille, c'est moi qui ai le moins réussi, mais tu ne t'inquiétais pas, tu sais qui je suis... et à cette heure du matin, alors que je n'ai pas dormi de la nuit, sache juste que même si l'on ne doit pas se revoir dans un hypothétique paradis, tu m'as donné ta bénédiction. Ce message involontaire de ta part illumine ma vie et restera dans mon coeur et mon sang, bien gravé.
Merci, Papa.
Je t'aime.
Marc
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Par premier réveillé le 14 Mai 2015 à 22:32
Blues-man signe de son sang et revient à
la solarité rituelle
Il porte le feu.
Il détruit comme il console.
Il habite à la croisée des chemins.
Il s'observe, il n'a pas dormi depuis plus de 48 heures...
Je te prierai d’arrêter les commérages débiles avec ta mère à la
caisse de Nocasi.
Un bronze, il faut faire gaffe, c'est analysé,
Chaque chiotte et des détecteurs de fumée.
J'ai pas installé ce mouchard à cigarettes
Et l'appart prend feu,
Je ne serai pas assuré… d'être mort.
Faut cotiser,
Faut cautériser,
Faut suturer.
Les dieux changés échangistes :
Ils sont multitudes.
Soupe-religion des solitudes.
Abrutis par les écrans qui débitent conneries à longueur de
journées.
Vie qui attend la mort pour voir comment et ce que ça fait.
La vie s’écoule.
Me jette pas le premier mollard de ta bouche mal éduquée.
Regarde en toi,
Crache en l’air,
Prends le dans l’œil et la poutre disparaîtra.
Marc
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Par premier réveillé le 2 Juin 2015 à 14:59
Au loin le passé
Revenue, jamais
Ce fut, été
Prends la gare et tant va
Proche le futur
Seule la mort qui dure
Ainsi on va.
Marc
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Par premier réveillé le 7 Juin 2015 à 01:53
Je consulte les oracles avec mes auriculaires pour me boucher
les oreilles et la vue des index.
Des poèmes en fragments,
sans cesse ressassés,
de l'une à l'autre.
Une qui m'ont fait du bien.
Je veux dire qu'elles faisaient sens d'être toutes uniques :
AUCUNE JE NE REGRETTE .
J'AI AIME PLUS QUE TOUT
Marc
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Par premier réveillé le 7 Juin 2015 à 02:20
TOUTES AIMEES
JUSQU'AU BOUT
JUSQU'A
LA DERNIERE
GOUTTE
DE SANS.
Marc
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Par premier réveillé le 11 Juin 2015 à 14:31
Ceux, sont eux qui t'ont coupé l'oreille
Vincent
Quand dans la nuit
Des bougies
Sur ton chapeau
Juste
Peindre
Quand les gamins jetaient
Pierres
et violences
Tu n'as pas emmêlé
Tes pinceaux
Tu voyais
Jaune
Bleu
Vert ?
N'empêche
Vincent
Ils sont oubliés
Nous
Passerons
Mais toi ?
Tu as les siècles qui te contemplent
Marc
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Par premier réveillé le 11 Juin 2015 à 17:38
Tit' soeur
Revenons
J'ai un coeur
Et j'veux pas rester con
Tit' soeur
On s'est dit
Qu'on s'ra plus à l'heure
Au paradis
J'écoute Renaud
T'sais, la chanson qu't'as sur le coeur
Cette chanson
Tu la connais par choeur
Faut qu'tu la chantes là-bas
Là-bas
Où j'vais pas
Là-bas tit'soeur
Tu sais j'ai un coeur
Rien que pour toi
Nos parents et not' frangin
Tit' soeur tu sais
J'viens pas mendier
La fraternité
J'suis pas crétin
Mais faut qu'on arrête
T'as vu comment y tourne le monde ?
Alors
Faut passer
Chez moi
Ou téléphoner
Tu s'ras bien reçue
Et c'est tous
En choeur
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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Par premier réveillé le 14 Juin 2015 à 21:00
Quand le coeur bat à tout rompre,
Chamades et charabia,
À la foulante pompe
De l'âme dans les tibias.
Un cou,
Juste un seul ;
Un rien du tout
Sous les tilleuls.
La pompe à sang bourdonne sous les plexus solaires ;
Va-t-elle battre pour le genou d'Esther ?
Marc
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Par premier réveillé le 20 Juin 2015 à 14:01
Enfant,
J’avais un mouton tout blanc.
Je le promenais dans les champs,
Exubérant…
Les vents nous emportaient,
Je crois que l’on chantait.
On avait des fleurs sous les pieds,
Sauvages en rosée.
Je crois que l’on rêvait,
Personne ne savait ;
Comme nous étions libres,
Comme nous étions ivres.
Il ressemblait aux nuages,
Juste de passage,
Parce-que je n’ai plus l’âge…
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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Par premier réveillé le 27 Juin 2015 à 05:38
Mon âme est au clou
Au pays des kangourous
Des Califes aussi
Secs en alcoolémie
Un petit reggae
Que n’aurait pas dénigré
Bob monsieur Marley
Te souviens-tu des Négriers
Ce fût un nom de métier
Il y eût un temps où l’on te cassait le cou
Il y a un temps pour tout
Pour qu’on te casse le coup
Avec ces filles d’un peu partout
Une photo d’art
Souvenirs du hasard ?
Électrochoc
Parano doc
Et puis ?
Singes savants
Voterons-nous Tarzan
Plus beau que moi
Y'a pas de mal à ceux-là
Ceux-là qui n'ont plus de voix
Ceux-là que l'on enferme
Ta gueule
Sur la terre ferme
La porte à ce qu'ils gueulent
Allumer quelque menthol
Ainsi on se glisse
Levis de Carole.
Une absinthe de contrebande
Et on en redemande !
Marc
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Par premier réveillé le 29 Juin 2015 à 02:33
Y'a la nuit qui m'étouffe
Sisters of Mercy
Casque FM
Beaucoup de musiques
Toutes
Doutent
Y'a la nuit plus brûlante que des soleils
Y'a l'étoile qui aveugle les lunes
Y'a la lumière tamisée des lampes
Il faudrait tout éteindre
Plonger dans l'obscurité
Faire silence
Avorter nos oreilles
Nos yeux
Laver la décence
Attenter à la normalité
Baiser les morales
Dégueuler les mots sensés
En inventer d'autres
Se passer de codes et de vie privée
Tout de suite
La caméra se filme elle même
Elle s'observe
Et le micro la met en verve
Ma langue restera inutile
Tant que je n'aurai pas terminé de lécher les culs
Marc
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Par premier réveillé le 4 Juillet 2015 à 01:58
Jeune de la rue
Toi qu'ils appellent bougnoul
Et moi qu'on dit maboule
A part dans l'Rap
Y'a pas beaucoup d'poèmes
Qui parlent de toi
Alors j'te balance ce thème
Pour te r'mercier encore une fois
D'avoir dit que ça s'faisait pas
De m'insulter comme ça
A cette enfant gâtée
Comme jamais tu n'l'as été
Merci à toi
L'jeune des quartiers
J'aurais jamais osé
Marc
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Par premier réveillé le 7 Juillet 2015 à 03:01
Marc
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Par premier réveillé le 9 Juillet 2015 à 17:09
Marc
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Par premier réveillé le 12 Juillet 2015 à 19:32
Les multimédias sont invariablement de tristes comédies. Ils fonctionnent comme une espèce de thérapie de groupe pittoresque, un accouplement morose d'acteurs et de spectateurs, une semi-masturbation mutuelle. Les acteurs semblent avoir besoin de leur public et les spectateurs trouveraient ces mêmes vagues titillements dans une exhibition de monstres ou une fête foraine et de plus raffinés et complets divertissements dans un bordel mexicain.
Jim Morrison (Seigneurs et Nouvelles Créatures)
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Par premier réveillé le 15 Juillet 2015 à 02:19
Je suis une solitude accompagnée
Nuits et journées dans l’appart' enfermé
De mon plein gré
Vous comprenez ?
Quand je sors et même pas la peine
Je l’entends ce cri sourd
Plus beaucoup à parler d’amour
Les gens et leur cour
Maquillages et façades des atours
Quand je sors la vie en peine…
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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Par premier réveillé le 17 Juillet 2015 à 12:46
Ils savent qu’ils sont piégés, mais ils continuent, ils ne peuvent
faire autrement. Ça leur fait du bien de faire tomber les autres, ils
n’ont plus de cœur, plus d’espoir, plus de libre arbitre, alors ?
Alors, ils ont la haine tenace contre tous ceux qu’ils n’arrivent pas
à faire chuter.
Quand ils y arrivent, c’est pour mieux recommencer avec un
autre
Ils ont mal tout au fond
La bêtise est insatiable…
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
A Shaomi pour notre virtuelle amitié
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Par premier réveillé le 2 Août 2015 à 08:32
Mirage,
Chat mot, tire la langue aux pas de velours. Moche, âme hochet de la vie. Je ne parle pas de toi, toujours trop de moi.
Chat toi ? Brille sur les toits, goûte hier dans l’aquarium renversé,
poisson raie spirée.
Et tout fait ?
Et tout fée la turbine…
Petit poussé ?
Admis ration pour poisson chat.
Chassons pour Râ…
Ration pour chat…
Interlude :
Lu d’interférences, que soient nos différences et soit il ainsi.
Coaguler pour respirer. Est ce aussi difficile que de passer par le chas d’une aiguille ?
Quelle part a dit que je n’en prie mon parti ? Faut il tourner les cartes en château pour que tourtereaux nous comptions l’âge de nos colombes ?
Lu de près cela me trahirait. Peur de vous dire ce que vous venez de
comprendre.
Je me jette à l’eau.
Mieux vaut poule que chat mouillé.
Solitude :
A l’or de l’aura que je n’aurais, six lances dépeçant mon coeur que j'as piques en serpent.
J’élude :
Je ne veux pas mourir, vers…
Marc
Ete 95
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Par premier réveillé le 7 Août 2015 à 11:38
Mirage,
Hier, je vous parlais de l’herbe à chat qui la bat cher. L’art à chat, petit à petit de là-bas, qu’il se retrouve ailleurs et surtout dans vos bras.
Tournez autour de l’aquarium et vous verrez un petit bonhomme, oh, pas plus haut que vos pommes. Il tourne autour du pot, c’est un centrifuge.
Pour vous, il aurait inventé la force transifuge. Formule magique ignifugée par Icare de façon à ne plus aller chez le dentiste pour de simples caries.
On aurait donc plus besoin d’autobronzant et on coucherait avec le soleil.
Chassons pour Râ…
Le fou pensant dites vous ? Le pensant fou ou le fou s’en pend, mais, toujours, Pan s’en fout. Une histoire de paon qui dépend des pans de murs.
Et pourtant…
Éden perdu que l'on cultive d'une intelligence bâtarde. L’unique intelligence tarde à battre la campagne. Celle que nous avons est inutile.
D’est en ouest et autres variations, chercher ce qui est aussi gros que le Bigbang.
Confession :
Sautez-moi dessus et n’en parlons plus. Je suis la vitesse immobile et je n’ai pas de mobile homme.
Marc
Eté 95
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Par premier réveillé le 8 Août 2015 à 18:51
Poète a coupé les fils d’une vie de marionnette. Au début, pantin désarticulé, sans repère, ni Le Soleil, ni les étoiles, il sort une boussole de sa poche, elle s’affole ; perd le nord. Il jette sa montre par-dessus son épaule, là où il va, nul n’en sait rien, il n’aura pas de gyrophares en balises.
Enfin libre, il se relève et tente le premier pas. C’est l’intention qui compte à partir du premier évadé. Il y en aura d’autres, outrepassant les frontières ; disciples de l’horizon, apatrides de la charentaise, citoyens du plein espace. Ils partiront dans toutes les directions, l’âme en bandoulière, leurs rêves comme unique prière.
Aucun d’eux ne se connait ; ne connait l’autre. Tout ce qu’ils savent ? Ceux qui le savent ont déjà oublié, si ce n’est le souvenir de l’incontournable rencontre.
Ils attendent jusqu’à en veiller les nuits, allongés sous des ponts, désaltérés aux perles des ruisseaux, chevauchant l’écume des mers.
Ils demandent leur route aux oiseaux et racontent leur histoire à des chênes centenaires. Un peu plus loin, ils cailloutent des chemins parallèles qu’ils contresignent aux croisées : je suis passé par là, est-ce encore loin ?
Ils sont les détenteurs d’une création non-oblitérée. La clef de leur mystère. Sans arrondir les angles, ils flottent dans des bulles de savon, c’est tout ce que vous croyez. Les vents les portent de portes en porte et, ils cognent aux fenêtres pour réveiller ceux qui dorment.
Poète essaye un pas en arrière pour trois qui dansent de l’avant, équilibre une phrase à traverser et, sans renverser, trace dans le vers. Ligne courbe tournée en droite, spirale brisée en continu.
Obscène ! Ce corps en croix qui juge. Pardonnez nos souffrances. On le raconte aussi aux enfants. Ils ne comprennent pas et c’est tant mieux ! Ils auront encore le temps de tout dés-apprivoiser. Tel épris qui croyait prendre. Poète poursuit sa route, le prix est tel.
Le priait-elle ?
Offensez nos pardons
Marc
1993
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Par premier réveillé le 10 Août 2015 à 18:16
On crie au... et ça vient de partout
On vient de nulle-part et pour des après tout
Comme miroirs biseautent leurs atouts
Venant de rien sur tout
Ces siècles seront informels
Archi détruite leur Babel
Couper les mots à l'essentiel
Et que dire de ce si bel
Eté
Être ou avoir été
Le temps d'un été
Comme pour entêter
Prendre le voyage en cours de route et
S'en faire réalité sans guide détaillé
Le détaillant se taille ailleurs
New-York, Paris, à l'adresse du grand tailleur
Marc
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Par premier réveillé le 19 Août 2015 à 05:56
Je suis loin dans ma tête
et
la distance,
même à vol d’oiseau est considérable.
Je suis
loin,
dans un autre temps,
dans une autre ville,
avec des souvenirs en haillons.
Des choses
qui
parfois,
trop souvent
d’ailleurs,
ont cet arôme de nostalgie.
Je suis
loin et je rajouterai au pluriel mes nostalgies :
surtout quelque fille
croisée au hasard,
quelque ville,
quelque village
où
j’ai
habité.
Tous ces endroits où je ne reviendrais plus ?
Ces points de carte-photo-souvenirs,
je me dis que c’était bien,
que c’était bon,
alors que
je galérais.
Marc
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Par premier réveillé le 22 Octobre 2015 à 06:57
La petite éponge attendait les couleurs.Un rayon de soleil qui passait par là,
Réchauffa la petite éponge qui ne voyait que du bleu.
Drôle de petite éponge sous le ciel de la mer qui,
Des cieux
Astucieux
Découvrit le soleil.
Marc
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