-
LA MUSE
Et la mer s’étirait au dernier point de jour
Dans une orangeraie aux douceurs azurées
Esther s’envoluptait des parfums alentours
Ses yeux diamants incrustés poussière d’étoiles
S’embrasaient à la ronde des lutins et des fées
Qui à cette heure limpide chaque soir donnaient bal
Et elle offrait son corps à ce vaste univers
Enlacée par des herbes aux chaleurs humides
Attisant le désir d’étranges atmosphères
Elle était nudité éclatante pureté
Sans crainte d’offenser des anges insipides
Elle était pureté violente nuditéMarc
-
Commentaires