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Blues-man signe de son sang et revient à
la solarité rituelle
Il porte le feu.
Il détruit comme il console.
Il habite à la croisée des chemins.
Il s'observe, il n'a pas dormi depuis plus de 48 heures...
Je te prierai d’arrêter les commérages débiles avec ta mère à la
caisse de Nocasi.
Un bronze, il faut faire gaffe, c'est analysé,
Chaque chiotte et des détecteurs de fumée.
J'ai pas installé ce mouchard à cigarettes
Et l'appart prend feu,
Je ne serai pas assuré… d'être mort.
Faut cotiser,
Faut cautériser,
Faut suturer.
Les dieux changés échangistes :
Ils sont multitudes.
Soupe-religion des solitudes.
Abrutis par les écrans qui débitent conneries à longueur de
journées.
Vie qui attend la mort pour voir comment et ce que ça fait.
La vie s’écoule.
Me jette pas le premier mollard de ta bouche mal éduquée.
Regarde en toi,
Crache en l’air,
Prends le dans l’œil et la poutre disparaîtra.
Marc
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Papa, c'est quoi dix, vingt ans avant que tu ne t'envoles, ou que tu partes, pour dire cru, avant que tu ne meurs.
Il y a quelques jours de ça, ton portable à reconnaissance vocale s'est déclenché sans même que tu t'en rendes compte et a atterri sur mon répondeur. Tu étais avec S. en Touraine, du moins c'est ce que j'ai compris.
Ces quelques minutes m'ont fait grand plaisir. Tu parlais de moi avec S. et lui disais ce mot dont je ne me souviens plus, ça ressemblait à "assumer", mais c'était beaucoup plus profond et précis.
Dans la famille, c'est moi qui ai le moins réussi, mais tu ne t'inquiétais pas, tu sais qui je suis... et à cette heure du matin, alors que je n'ai pas dormi de la nuit, sache juste que même si l'on ne doit pas se revoir dans un hypothétique paradis, tu m'as donné ta bénédiction. Ce message involontaire de ta part illumine ma vie et restera dans mon coeur et mon sang, bien gravé.
Merci, Papa.
Je t'aime.
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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Quand on boit la maladie
Pour mieux dégueuler la vie
Que le monde gueule n'importe quoi
Sur n'importe qui
Quand on te somme
De te tenir coi
Et qu'on t'assomme
De pornos et de soies
De ces trucs qui ne durent pas
Que cet enfant fabrique plus lourd que son poids
Ces godasses à la mode que tu achèteras
Et comme le désert avance
Pose de nos indécences
La main tremblante et tendue
Même pour se torcher le cul
A votre bonne âme, seigneurs
Pour ma p'tite femme, mon coeur
Et dame-oiseau
Qui virevolte si haut
Qu'elle en oublie d'où elle vient
Recommencera demain
A vot' bon coeur
A vote bonne âme
Juste une fleur
Lui faut sa came
Paradis Maîtrisés
Aux seins des grandes cités
Faites gaffe de bien traverser
Cachez vos imbécilités
Rangez
Les rangées
Videz vos sacs recyclés sur les plages
Les pieds installés
Et brulés
Sur l'avant plage
Avec un bras bronzé
Et l'autre dégonflé
Une pépée
Stéréotypée
Qui ne vous fait même plus bander
Depuis que vous draguez
Supermarché
Que vous visez
Le déhanché
Trop belle
Pour avoir une cervelle
Vacances et décibels
Un jaune sous les tonnelles
Etonne moi
Humain
Crétin
Détonne moi
Enferme moi
Mais continue
A me torcher le cul
Avec tes billets qui te glissent des mains
Et ton écuelle pleine de gratin
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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