•  BLUES 2

    Blues-man signe de son sang et revient à

     

    la solarité rituelle

     

    Il porte le feu.

     

    Il détruit comme il console.

     

    Il habite à la croisée des chemins.

     

    Il s'observe, il n'a pas dormi depuis plus de 48 heures...

     

    Je te prierai d’arrêter les commérages débiles avec ta mère à la

     

    caisse de Nocasi.

     

    Un bronze, il faut faire gaffe, c'est analysé,

     

    Chaque chiotte et des détecteurs de fumée.

     

    J'ai pas installé ce mouchard à cigarettes

     

    Et l'appart prend feu,

     

    Je ne serai pas assuré… d'être mort.

     

    Faut cotiser,

     

    Faut cautériser,

     

    Faut suturer.

     

    Les dieux changés échangistes :

     

    Ils sont multitudes.

     

    Soupe-religion des solitudes.

     

    Abrutis par les écrans qui débitent conneries à longueur de

     

    journées.

     

    Vie qui attend la mort pour voir comment et ce que ça fait.

     

    La vie s’écoule.

     

    Me jette pas le premier mollard de ta bouche mal éduquée.

     

    Regarde en toi,

     

    Crache en l’air,

     

    Prends le dans l’œil et la poutre disparaîtra.

     

     

    Marc

    Licence Creative Commons

     

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  • Papa, c'est quoi dix, vingt ans avant que tu ne t'envoles, ou que tu partes, pour dire cru, avant que tu ne meurs.

    Il y a quelques jours de ça, ton portable à reconnaissance vocale s'est déclenché sans même que tu t'en rendes compte et a atterri sur mon répondeur. Tu étais avec S. en Touraine, du moins c'est ce que j'ai compris.

    Ces quelques minutes m'ont fait grand plaisir. Tu parlais de moi avec S. et lui disais ce mot dont je ne me souviens plus, ça ressemblait à "assumer", mais c'était beaucoup plus profond et précis.

    Dans la famille, c'est moi qui ai le moins réussi, mais tu ne t'inquiétais pas, tu sais qui je suis... et à cette heure du matin, alors que je n'ai pas dormi de la nuit, sache juste que même si l'on ne doit pas se revoir dans un hypothétique paradis, tu m'as donné ta bénédiction. Ce message involontaire de ta part illumine ma vie et restera dans mon coeur et mon sang, bien gravé.

    Merci, Papa.

    Je t'aime.

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  QUAND ON VEND LES APOCALYPSES

    Quand on boit la maladie

    Pour mieux dégueuler la vie

    Que le monde gueule n'importe quoi

    Sur n'importe qui

    Quand on te somme

    De te tenir coi

    Et qu'on t'assomme

    De pornos et de soies

    De ces trucs qui ne durent pas

    Que cet enfant fabrique plus lourd que son poids

    Ces godasses à la mode que tu achèteras

    Et comme le désert avance

    Pose de nos indécences

    La main tremblante et tendue

    Même pour se torcher le cul

    A votre bonne âme, seigneurs

    Pour ma p'tite femme, mon coeur

    Et dame-oiseau

    Qui virevolte si haut

    Qu'elle en oublie d'où elle vient

    Recommencera demain

    A vot' bon coeur

    A vote bonne âme

    Juste une fleur

    Lui faut sa came

    Paradis Maîtrisés

    Aux seins des grandes cités

    Faites gaffe de bien traverser

    Cachez vos imbécilités

    Rangez

    Les rangées

    Videz vos sacs recyclés sur les plages

    Les pieds installés

    Et brulés

    Sur l'avant plage

    Avec un bras bronzé

    Et l'autre dégonflé

    Une pépée

    Stéréotypée

    Qui ne vous fait même plus bander

    Depuis que vous draguez

    Supermarché

    Que vous visez

    Le déhanché

    Trop belle

    Pour avoir une cervelle

    Vacances et décibels

    Un jaune sous les tonnelles

    Etonne moi

    Humain

    Crétin

    Détonne moi

    Enferme moi

    Mais continue

    A me torcher le cul

    Avec tes billets qui te glissent des mains

    Et ton écuelle pleine de gratin

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

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