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J'ai imaginé la scène autant de fois que l'on ne pourrait compter. L'appartement; un coup d'oeil plus qu'appuyé pour chaque pièce. Essayer de ne pas faire grincer le parquet, écouter la nuit de la rue, ce sera de nuit. Peut-être le clocher de l'église sonnera par hasard à ce moment là et ? j'écouterai toutes les heures qui ont défilé ici. Dans la chambre, une dernière fois, je te regarderai dormir, une dernière fois m'assurer que tu respires, comme une dernière inquiétude et ? dans la cuisine, celle de tes petits plats mitonnés durant toutes ces années, je griffonnerai un petit mot comme une excuse pour résumer en une phrase; passé le couloir et ? fermant doucement la porte d'entrée, pourquoi je suis parti :
"Sois heureuse, je n'ai jamais été là"
Marc
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Barbituriques, l’écran de télévision et les chiffres qui s’allongent sur les
comptes en banques pharmaceutiques. La chimie comme thérapie, la
consommation du tout et du n’importe quoi.
On va vous soulager monsieur, vous souffrez monsieur ; je ne vous
promets pas le bonheur, mais la félicité de connaître les grands pontes de la
médecine moderne.Marc
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La Lune absente avait dû se lever ailleurs, car Paris était froide cette
Nuit. Quelques taxis aux trajectoires amnésiques, pour une passe de quelques
rues, quelques boulevards, des minettes allumeuses qui se pressent à la porte
de la dernière boite à la mode. À la mode de chez nous, à la mode du fric…
Des paumés éclectiques, quand une sirène de flics, pour les sirènes du
fric.
Les toits entremêlés aux ambiances relatives, où s’entre violent destins
inassouvis, cris et grincement de dents en chiens de faïence.Marc
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