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J’avais les yeux dans les étoiles et la tête dans La Lune. Ils disaient que je l’oublierai. Pas ma tête. La Lune. Ma tête, c’était impossible, elle était vissée à mon corps, comme fondue dans la masse. Alors, il fallait que j’oublie quelque chose et ils avaient décidé que ce serait La Lune. Pour me le prouver ils y avaient planté un drapeau. Un drapeau avec des étoiles.
Ce jour là, je n'étais pas encore né, mais j'avais tout vu, peut-être tout entendu. C'est un poète qui me l'avait dit avant de mourir. Il m'avait laissé une sorte de testament dans lequel il avait soufflé ses rêves. Soufflé, pas joué. Le jeu de dames en extension du jeu qui damne. C'était ainsi. Bémol bluesy en si m’avait il dit. Après tu improvises jusqu’à t’en vider les tripes, jusqu’à mourir à ton tour ; ne fais pas comme eux, ne passe pas à côté de la vie. Et, même s’il n’existe pas ce monde, fais en des montagnes et des vallées, glisse sur le vent aux dessus des océans, invente des villes et des villages, des hommes, des femmes, la pluie et Le Soleil, le jour et La Nuit…
Il était parti aussi simplement qu’il était venu, sans se retourner pour ne pas être changé en statue de sel. Même pas l’espoir de se retrouver ailleurs, ni même la vanité d’être éternel. Il avait laissé des mots qu’on avait déjà dits avant lui et qu’on dira plus tard, dans d’autres langues, dans d’autres temps.
Il nous avait passé le relais. Il avait porté sa flamme du mieux qu’il avait pu et s’était évaporé sans se justifier.
Prendront la relève ceux dont le cœur n’est pas devenu analphabète.Marc
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Je voulais commencer par cet instant d'éclats de rires, avant-pendant et à-venir.
Cette nuit, comme souvent, des airs pleins la tête, des sons. Le son qu'on ne peut ni voir,
sentir, ou toucher…. cette immatérielle vibration. Filez-nous les notes, on fera le reste.
Pour une fois, lâchez-prise puisque lâche.
Prises les baleines, puisqu'il fait un temps à manger du requin. Requinquons-nous
aux dernières pluies de musique. De ce grand mystère qui peut être….
NON !
Personne ne s’attend à quelque déformation professionnelle : accident du travail,
travailler par accident. Nous faire exploiter ?
Ne doutez pas que ce livre se livre à la prison des cerveaux.Marc
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Il faudrait advenir aux limbes
Ne jamais être sorti du néant
C'est juste une station, ici
Y'a pas de rimes
Même en famille
Le silence inquiète
Torture
Sans parler des amis irréels
Ceux auxquels un moment on croit
Sans parler de mes petites douleurs
Je ne suis pas ici pour me plaindre
Mais pour servir à...
Après ?
On me jettera
Un temps souviendra
Puis oubliera...
Marc
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