•  

    Je suis loin dans ma tête

     

    et

     

    la distance,

     

    même à vol d’oiseau est considérable.

     

    Je suis

     

    loin,

     

    dans un autre temps,

     

    dans une autre ville,

     

    avec des souvenirs en haillons.

     

    Des choses

     

    qui

     

    parfois,

     

    trop souvent

     

    d’ailleurs,

     

    ont cet arôme de nostalgie.

     

    Je suis

     

    loin et je rajouterai au pluriel mes nostalgies :

     

    surtout quelque fille 

     

    croisée au hasard,

     

    quelque ville,

     

    quelque village

     

     

    j’ai

     

    habité.

     

    Tous ces endroits où je ne reviendrais plus ?

     

    Ces points de carte-photo-souvenirs,

     

     je me dis que c’était bien,

     

    que c’était bon,

     

    alors que

     

    je galérais.

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

     

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  • DERNIER CHIC DU PARI EN SPIRALES

     

     

    On crie au... et ça vient de partout

    On vient de nulle-part et pour des après tout

    Comme miroirs biseautent leurs atouts

                                          Venant de rien sur tout

     

    Ces siècles seront informels

    Archi détruite leur Babel

    Couper les mots à l'essentiel

    Et que dire de ce si bel

     

    Eté

    Être ou avoir été

    Le temps d'un été

    Comme pour entêter

     

    Prendre le voyage en cours de route et

    S'en faire réalité sans guide détaillé

    Le détaillant se taille ailleurs

    New-York, Paris, à l'adresse du grand tailleur

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  • 1993Poète a coupé les fils d’une vie de marionnette. Au début, pantin désarticulé, sans repère, ni Le Soleil, ni les étoiles, il sort une boussole de sa poche, elle s’affole ; perd le nord. Il jette sa montre par-dessus son épaule, là où il va, nul n’en sait rien, il n’aura pas de gyrophares en balises.

     

    Enfin libre, il se relève et tente le premier pas. C’est l’intention qui compte à partir du premier évadé. Il y en aura d’autres, outrepassant les frontières ; disciples de l’horizon, apatrides de la charentaise, citoyens du plein espace. Ils partiront dans toutes les directions, l’âme en bandoulière, leurs rêves comme unique prière.

     

    Aucun d’eux ne se connait ; ne connait l’autre. Tout ce qu’ils savent ? Ceux qui le savent ont déjà oublié, si ce n’est le souvenir de l’incontournable rencontre.

     

    Ils attendent jusqu’à en veiller les nuits, allongés sous des ponts, désaltérés aux perles des ruisseaux, chevauchant l’écume des mers.

     

    Ils demandent leur route aux oiseaux et racontent leur histoire à des chênes centenaires. Un peu plus loin, ils cailloutent des chemins parallèles qu’ils contresignent aux croisées : je suis passé par là, est-ce encore loin ?

     

    Ils sont les détenteurs d’une création non-oblitérée. La clef de leur mystère. Sans arrondir les angles, ils flottent dans des bulles de savon, c’est tout ce que vous croyez. Les vents les portent de portes en porte et, ils cognent aux fenêtres pour réveiller ceux qui dorment.

     

    Poète essaye un pas en arrière pour trois qui dansent de l’avant, équilibre une phrase à traverser et, sans renverser, trace dans le vers. Ligne courbe tournée en droite, spirale brisée en continu.

     

    Obscène ! Ce corps en croix qui juge. Pardonnez nos souffrances. On le raconte aussi aux enfants. Ils ne comprennent pas et c’est tant mieux ! Ils auront encore le temps de tout dés-apprivoiser. Tel épris qui croyait prendre. Poète poursuit sa route, le prix est tel.

     

    Le priait-elle ?

     

     

    Offensez nos pardons

     

     

    Marc

    1993

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  MIRAGES 2

    Mirage,

     

     

     

     

    Hier, je vous parlais de l’herbe à chat qui la bat cher. L’art à chat, petit à petit de là-bas, qu’il se retrouve ailleurs et surtout dans vos bras.

     

    Tournez autour de l’aquarium et vous verrez un petit bonhomme, oh, pas plus haut que vos pommes. Il tourne autour du pot, c’est un centrifuge.

     

    Pour vous, il aurait inventé la force transifuge. Formule magique ignifugée par Icare de façon à ne plus aller chez le dentiste pour de simples caries.

     

    On aurait donc plus besoin d’autobronzant et on coucherait avec le soleil.

     

    Chassons pour Râ…

     

    Le fou pensant dites vous ? Le pensant fou ou le fou s’en pend, mais, toujours, Pan s’en fout. Une histoire de paon qui dépend des pans de murs.

     

    Et pourtant…

     

    Éden perdu que l'on cultive d'une intelligence bâtarde. L’unique intelligence tarde à battre la campagne. Celle que nous avons est inutile.

     

    D’est en ouest et autres variations, chercher ce qui est aussi gros que le Bigbang.

     

    Confession :

     

    Sautez-moi dessus et n’en parlons plus. Je suis la vitesse immobile et je n’ai pas de mobile homme.

     

    Marc

    Eté 95

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  MIRAGES

     

    Mirage,

    Chat mot, tire la langue aux pas de velours. Moche, âme hochet de la vie. Je ne parle pas de toi, toujours trop de moi.

     

    Chat toi ? Brille sur les toits, goûte hier dans l’aquarium renversé,

    poisson raie spirée.

    Et tout fait ?

    Et tout fée la turbine…

    Petit poussé ?

    Admis ration pour poisson chat.

    Chassons pour Râ…

    Ration pour chat…

    Interlude :

    Lu d’interférences, que soient nos différences et soit il ainsi.

    Coaguler pour respirer. Est ce aussi difficile que de passer par le chas d’une aiguille ?

     

    Quelle part a dit que je n’en prie mon parti ? Faut il tourner les cartes en château pour que tourtereaux nous comptions l’âge de nos colombes ?

     

    Lu de près cela me trahirait. Peur de vous dire ce que vous venez de

    comprendre.

    Je me jette à l’eau.

    Mieux vaut poule que chat mouillé.

    Solitude :

    A l’or de l’aura que je n’aurais, six lances dépeçant mon coeur que j'as piques en serpent.

     

    J’élude :

    Je ne veux pas mourir, vers…

     

    Marc

     Ete 95

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

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