•  

    C’est au Val-de-Grâce,

    Quelle bonne grass,

    Une virtualité

    Au sein de l’armée.

    Tous ceux qui ne savent pas marcher

    Seront enrôlés dans les milices de quartier ;

    Au pas

    De la porte.

    O' Pa,

    Qui misait sur les virus O.P.A.,

    Se redonnait des airs,

    À longueur d’européens opéras.

    Soldats sans le savoir

    De la troisième guerre mentale,

    Bombe à retardement et, va le croire

    Il te faudra voir :

    Des cerveaux virtuels

    Chaque fois ré-implantés,

    Des télépathies nouvelles…

     

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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  •  

     

    Libère le clone,

    Le mal aux dents,

    Ces dents jaunes,

    Des dents de hareng.

     

    Métaphysique cantique,

    Des moines douloureux versent la myrrhe sur le clone,

    Ce que la bête est à l’aumône,

    Petit être sans âme inventa un cantique :

     

    Après le dieu des hommes viendra le règne de l’homme,

    Et puis,

    Le règne de qui ?

     

    Marc

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  •  

     

    Sinueuse et légère

    Goutte transparente

    Insolite et si sphère

    Aux sources apparentes

     

    Et je coule humide

    Absorbée par mes mousses

    En failles intrépides

    Mystérieuse secousse

     

    Univers pulsionnel

    En une perle cristal

    Je suis émotionnelle

     

    Je remets ma…

     

    Marc

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  •  
    Entends-tu ta voix quand

    Tu te parles à toi même

    Quand ce silence méchant

    Ne sait plus lui-même

    Et pourquoi donc

    Est doux ?

    quoi donc ?
    Des questions

    Des échantillons

    Musiques électroniques

    Vibrations

    De temps en temps classiques

    Interrogations ?

     

    Marc

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    SYMPHONIEQuand on entendra le dernier accord,

    Seconde ultime de l’arrière saison,

    Ce sera une fulgurante fontaine

    D’où jailliront des corps comme des arc-en-cieux.

    Quand ils auront effleuré toutes les douceurs,

    Fleuris d’indéfinissables douleurs ;

    Effeuillée leur vie, peut-être,

    Aux quatre coins de la planète.

    Terrains minés à la morale des dieux,

    Vague des idoles, des marchands de rêve.

    Le Petit Charmant de Vers,

    Grouillant de vermines atomiques,

    Marcheur de serpent et sauteur à la corde.

    Homme à la vie binaire,

    Humains aux yeux ternaires,

    Transposent leurs désirs télévisés,

    Pour essayer.

    Obscur univers d’où un soleil implose,

    La modulation de fréquence ne répond plus,

    Les murs saignent leurs blafardes ecchymoses et,

    S’écroulent, anges déchus.

    Qui sont ces dieux qui nous rongent les sens ?

    Chaque nerf marqué au fer de l’intelligence,

    Rouge ! Écarlate !

    Parfois fluide ou bien de glace.

    Résonnez humaines percussions,

    Peaux sèches et tendues d’infinies variations.

    Sonnez ! Célestes Trompettes,

    Mais,

    Pitié,

    Penchez vos pavillons aux salives abjectes

    Et de ce monde imaginez…

     

    Quand on entendra le dernier accord,

    Instant sublime de la levée des corps,

    J’aimerais vous dire :

    Encore…

     

    Marc

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  •  DES EGLISES POUR LES CLONES

    Cette génération veut rester

    Sereine et bien sûr en dehors de ça

    Le culte de l’habit qui fait le moine

    Sans sourciller

    Accueille les nouveaux philosophes et dresse aux jeux de guerre

    Une armée de mouches à merde

     

    Le siècle de la jeune science est passé

    Dans des hôpitaux pavés de bonnes intentions

    C’était le temps moderne où l’on inventait

    Des lèpres prophylactiques

    Où des peuples entiers façonnaient des idoles chimiques

    Et

    Commençaient à dresser les nouveaux bûchers

     

    Des églises de clones et des hordes hybrides

    Dans des palais publicitaires.

     

    Marc

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  • + 2000Il y a des statues dans les musées parkings

    Les arts sont banques de données

    Parqués entre deux pornos strings

    Et quelque statut à créer

     

    D'écran à écran

    Le papier n'est plus que conception immaculée

    Qui, laissant

    Les stylos rouiller

     

    Marc

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/

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    La clef de voûte et les murs effondrés laissent l’édifice à ciel ouvert. Des portes sans serrures, qui s’ouvrent et se referment, claquent à la taille des pierres et grincent des dents sur leurs gonds.

     

    De l’ancien salon où l’on veillait, la cheminée, des chaises fracassées et porcelaine brisée. Quelques goulots de bouteilles, souvenirs et défuntes fêtes, un vieux couteau rouillé qui a oublié les chaudes saveurs du pain tout juste sorti du four.

     

    Au loin, le vent fait chanter la cloche du village abandonné, lui aussi. Le sacristain ne tire plus la corde au cou de ses brebis. On vient là, pique-niquer en famille du dimanche et l’on raconte aux enfants qu’il y a un trésor dans l’une ou l’autre de ces maisons.

     

    Alors, ils cherchent et reviennent pour goûter, les mains pleines de vieilles bibles rongées de poussière, une pièce de cuivre ou un calendrier.

     

    Les vieux se souviennent. Il y a un fantôme. Ils l’ont vu, surpris par La Nuit, tirant un âne autour de l’église, sans jamais y rentrer.

     

    Les gens sont partis.

     

    Marc

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  • C'était un appel au secours

    Tu n'as pas répondu

    C'est vrai que par les temps qui courent

    On ne pense qu'à son cul

     

    C'était pour te dire

    Des choses toutes simples

    Comme manque d'avenir

    Pour les gens simples

     

    Tu es à l'aise

    Entre deux chaises

    Au cabinet tu prends tes aises

     

    C'était pour t'écrire

    Qu'un jour on va mourir

    Qu'on ne pourra plus rien dire

     

     

    Marc

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