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C’est au Val-de-Grâce,
Quelle bonne grass,
Une virtualité
Au sein de l’armée.
Tous ceux qui ne savent pas marcher
Seront enrôlés dans les milices de quartier ;
Au pas
De la porte.
O' Pa,
Qui misait sur les virus O.P.A.,
Se redonnait des airs,
À longueur d’européens opéras.
Soldats sans le savoir
De la troisième guerre mentale,
Bombe à retardement et, va le croire
Il te faudra voir :
Des cerveaux virtuels
Chaque fois ré-implantés,
Des télépathies nouvelles…
Marc
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Libère le clone,
Le mal aux dents,
Ces dents jaunes,
Des dents de hareng.
Métaphysique cantique,
Des moines douloureux versent la myrrhe sur le clone,
Ce que la bête est à l’aumône,
Petit être sans âme inventa un cantique :
Après le dieu des hommes viendra le règne de l’homme,
Et puis,
Le règne de qui ?
Marc
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Sinueuse et légère
Goutte transparente
Insolite et si sphère
Aux sources apparentes
Et je coule humide
Absorbée par mes mousses
En failles intrépides
Mystérieuse secousse
Univers pulsionnel
En une perle cristal
Je suis émotionnelle
Je remets ma…
Marc
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Entends-tu ta voix quandTu te parles à toi même
Quand ce silence méchant
Ne sait plus lui-même
Et pourquoi donc
Est doux ?
quoi donc ?
Des questionsDes échantillons
Musiques électroniques
Vibrations
De temps en temps classiques
Interrogations ?
Marc
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Quand on entendra le dernier accord,
Seconde ultime de l’arrière saison,
Ce sera une fulgurante fontaine
D’où jailliront des corps comme des arc-en-cieux.
Quand ils auront effleuré toutes les douceurs,
Fleuris d’indéfinissables douleurs ;
Effeuillée leur vie, peut-être,
Aux quatre coins de la planète.
Terrains minés à la morale des dieux,
Vague des idoles, des marchands de rêve.
Le Petit Charmant de Vers,
Grouillant de vermines atomiques,
Marcheur de serpent et sauteur à la corde.
Homme à la vie binaire,
Humains aux yeux ternaires,
Transposent leurs désirs télévisés,
Pour essayer.
Obscur univers d’où un soleil implose,
La modulation de fréquence ne répond plus,
Les murs saignent leurs blafardes ecchymoses et,
S’écroulent, anges déchus.
Qui sont ces dieux qui nous rongent les sens ?
Chaque nerf marqué au fer de l’intelligence,
Rouge ! Écarlate !
Parfois fluide ou bien de glace.
Résonnez humaines percussions,
Peaux sèches et tendues d’infinies variations.
Sonnez ! Célestes Trompettes,
Mais,
Pitié,
Penchez vos pavillons aux salives abjectes
Et de ce monde imaginez…
Quand on entendra le dernier accord,
Instant sublime de la levée des corps,
J’aimerais vous dire :
Encore…
Marc
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Cette génération veut rester
Sereine et bien sûr en dehors de ça
Le culte de l’habit qui fait le moine
Sans sourciller
Accueille les nouveaux philosophes et dresse aux jeux de guerre
Une armée de mouches à merde
Le siècle de la jeune science est passé
Dans des hôpitaux pavés de bonnes intentions
C’était le temps moderne où l’on inventait
Des lèpres prophylactiques
Où des peuples entiers façonnaient des idoles chimiques
Et
Commençaient à dresser les nouveaux bûchers
Des églises de clones et des hordes hybrides
Dans des palais publicitaires.
Marc
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Il y a des statues dans les musées parkings
Les arts sont banques de données
Parqués entre deux pornos strings
Et quelque statut à créer
D'écran à écran
Le papier n'est plus que conception immaculée
Qui, laissant
Les stylos rouiller
Marc
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La clef de voûte et les murs effondrés laissent l’édifice à ciel ouvert. Des portes sans serrures, qui s’ouvrent et se referment, claquent à la taille des pierres et grincent des dents sur leurs gonds.
De l’ancien salon où l’on veillait, la cheminée, des chaises fracassées et porcelaine brisée. Quelques goulots de bouteilles, souvenirs et défuntes fêtes, un vieux couteau rouillé qui a oublié les chaudes saveurs du pain tout juste sorti du four.
Au loin, le vent fait chanter la cloche du village abandonné, lui aussi. Le sacristain ne tire plus la corde au cou de ses brebis. On vient là, pique-niquer en famille du dimanche et l’on raconte aux enfants qu’il y a un trésor dans l’une ou l’autre de ces maisons.
Alors, ils cherchent et reviennent pour goûter, les mains pleines de vieilles bibles rongées de poussière, une pièce de cuivre ou un calendrier.
Les vieux se souviennent. Il y a un fantôme. Ils l’ont vu, surpris par La Nuit, tirant un âne autour de l’église, sans jamais y rentrer.
Les gens sont partis.
Marc
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C'était un appel au secours
Tu n'as pas répondu
C'est vrai que par les temps qui courent
On ne pense qu'à son cul
C'était pour te dire
Des choses toutes simples
Comme manque d'avenir
Pour les gens simples
Tu es à l'aise
Entre deux chaises
Au cabinet tu prends tes aises
C'était pour t'écrire
Qu'un jour on va mourir
Qu'on ne pourra plus rien dire
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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