-
SILENCIEUSEMENT
Que tout se mette
En branle
Bas
De courbettes
Vends le
Et tais toi
Lui
L’esclave
Pour un Louis
Avale la lave
Fusion
Des atomes
Confusion
Des hommes
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
votre commentaire -
On reste dans le silence intérieur
Malgré la musique extérieure
On sait
Oui, long sait...
Vaut mieux en rigoler
On ne peut plus
Force déconvenue
De ces gens convenus
On joue de visage
Regards des faux présages
De la rumeur quantique
On invente un laïc cantique
Puis on pleure
Puis on oublie
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
votre commentaire -
Les lumières de nos nuits fleurissent les jours éteints
Agrippent à la Lune des voies lactées sans fin
D'étoiles les danses au fond d'un ciel d'étain
Veillent les somnambules et les crèves la faim
Des villes et des villages sous la voûte de pourpre
Alors que les navires toutes voiles en poupe
Mugissent sous des phares aux lueurs empourpres
Marc
21 octobre 1997
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
votre commentaire -
METIER
Son vrai boulot ? Il n’en parlait pas. Il travaillait dans l’ombre, sans même savoir le pourquoi du comment. Il obéissait aux ordres et c’est tout. Dans ce métier, mieux valait ne pas se prendre la tête, à moins de la perdre. Je parle bien de la tête : Bobo à la tête, hôpital ! Avec un grand point d’exclamation pour que passent les hélicos.
Attention Hôpital !
Retards qui analysent des numéros. De la flicaille que ces assommoirs sociaux ! La télévision et les cris de la rue, six rues de retards, faut aller au boulot. Putain il pleut cette nuit. Comme les horoscopes, on déciderait pour lui. Il était le dernier dupe du lot mais… piégé dans un métier à tisser jour après jour.
Long moment sous le réveilleur, ça lui fait du bien avant de passer la porte du Centre de Recherche Neuro-Musicale.
Méthode numéro 11, exercices cloneurs de patience ; La notion de temps-ci-jointe. Immatérielle-sculpture, musique.
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
votre commentaire -
Je veux oublier vos mauvaises consciences ainsi que la mienne, celles dont on se rend compte plus tard. Le mal est fait et, mon mal n’est pas sans effets et gesticulations stériles.
Petit matin, énervé, weekend, la fin d’un cycle ? Pourquoi ? Pour le meilleur et pour les pires quand je pense à vous.
Complexe de Peter Pan ; syndrome raccourci en essayant d’expliquer ce que tu ne comprends pas. Rien de plus horrible que de perdre cette fantaisie de l’enfance que vous avez passée aux oubliettes : vous m’en accusiez s’ils n’ont pas la mémoire courte !
Endurés les sarcasmes, les parodies de sauvetages pour lesquels vous étiez payés.
Paranoïaque ascendant lucide.
Ça fait tache sur votre contrat.
Fou, j’écris comme ça vient tout en téléportant bien loin le style, la syntaxe et autres procédés compliqués.
Ici, personne ne peut nous accompagner, je suis seul et eux aussi.
Tu fais semblant d’occuper le temps et ils sont plein de pépins attribués à la pluie : des gouttes dans les yeux ?
Non ! Je dors ?
Je dors d’un sommeil de larmes.
Je dore d’un Soleil disparu.
Ils nous ont volé la Lune, pourquoi n’éteindriez-vous pas le Soleil ?
Marc
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires